Aké Natondé, président du groupe parlementaire Union progressiste le renouveau
Le problème de l’égalité entre les maires pour le parrainage du duo présidentiel candidat à la présidentielle 2026 au Bénin peut être corrigé sans une révision de la constitution. C’est pourquoi, le président du groupe parlementaire Union progressiste le renouveau (UPR), Aké Natondé a introduit à l’Assemblée nationale une proposition de loi portant modification et complément du code électoral.
Il relève que depuis le début du débat, le groupe parlementaire Union progressiste le renouveau a adopté la même position. “Pour nous, pour rétablir l’égalité des parrains, devant la loi, il ne s’agit pas seulement de rétablir l’égalité entre les maires. Il faut aussi une égalité entre les maires et les députés”, a fait remarquer le député sur TH Matin de Télévision Hémicycle, ce lundi 19 février 2024.
Le groupe parlementaire UPR a estimé qu’il faille résoudre le problème de manière globale. Ce qui implique de tenir compte de trois choses que sont: la légitimité des parrains, leur égalité et le respect des textes législatifs.
Le député estime que le problème de légitimité se pose lorsque la Cour constitutionnelle dit que les députés actuels sont qualifiés à parrainer. En 2026, argumente-t-il, de nouvelles élections législations et communales seraient déjà organisées et les nouveaux députés seront déjà connus au même titre que les nouveaux élus communaux. Cela voudrait dire que les élus de 2026 seraient là et verront les députés actuels, même ceux qui ne seraient pas positionnés ou seraient battus dans les urnes, parrainés. Pour éviter cela, le député propose, à travers sa proposition de loi, que ce soit les élus de 2026 qui parrainent les duos candidats à la présidentielle.
«[...] Notre thérapie est d'assurer la légalité, la légitimité et l'égalité en proposant que ce soient les élus de 2026 qui parrainent les duos candidats...», a soutenu Aké Natondé. Cette thérapie ne nécessite pas une révision de la constitution. “Il suffit de réduire de 15 jours le délai de dépôt des candidatures à la présidentielle’’, a précisé le député. Il relève que le délai de dépôt de candidatures à la présidentielle n’est pas inscrit dans la constitution mais dans le code électoral.
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