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Lutte contre le financement du terrorisme au Bénin : la CENTIF renforce les capacités de divers acteurs

Lutte contre le financement du terrorisme au Bénin : la CENTIF renforce les capacités de divers acteurs

À Cotonou, la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) a ouvert, lundi 29 septembre 2025, un atelier de renforcement de capacités des forces de sécurité, des autorités locales et institutions financières sur la lutte contre le financement du terrorisme.

À Cotonou, la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) a ouvert, lundi 29 septembre 2025, un atelier de renforcement de capacités des forces de sécurité, des autorités locales et institutions financières sur la lutte contre le financement du terrorisme.

Photo de famille des participants à l'atelier de CENTIF

Photo de famille des participants à l'atelier de CENTIF

La Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) forme ses partenaires pour une lutte efficace contre le financement du terrorisme au Bénin. L’organe a lancé, lundi 29 septembre 2025, à Cotonou, un atelier de renforcement de capacités des forces de sécurité, des autorités locales et des institutions financières. 

 

Prévu pour prendre fin le vendredi 3 octobre 2025, la session contribue au renforcement de la compréhension des participants sur le financement du terrorisme. Les représentants des diverses structures partagent leurs expériences pour l’amélioration de la synergie d’action dans la détection, la prévention et la répression du financement du terrorisme. 

 

Parlant de l’importance de l’atelier, le président de la CENTIF, Bello Abdou Rafiou a rappelé que « la lutte contre le financement du terrorisme demeure un défi majeur pour nos Etats ». « Elle requiert une vigilance permanente, une coopération étroite entre les différentes institutions nationales et une solidarité régionale et internationale », a-t-il détaillé. 

 

Bello Abdou Rafiou assure que la CENTIF, en tant qu'organe central de collecte, d'analyse et de transmission du renseignement financier, continuera de jouer pleinement son rôle dans le dispositif. Mais signale que son « efficacité dépend aussi et surtout de la qualité de la coopération » entre les autres membres du dispositif, notamment les institutions partenaires au plan national et au plan international.

 

Le président de la CENTIF promet la mise en exécution des bonnes pratiques identifiées et les recommandations formulées pour un renforcement durable de la résilience du Bénin et de la sous-région face au financement du terrorisme.

 

Représentant du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, Abasse Olossoumaré a souligné que « la lutte contre le terrorisme ne se limite pas au tout sécuritaire ». « Elle est aussi économique, financière et institutionnelle, car derrière chaque attaque, chaque recrutement, chaque opération logistique, se cache un réseau de financement souvent opaque, transfrontalier et difficile à tracer et démanteler », a-t-il fait constater. 

 

Selon Abasse Olossoumaré, conscient du fait, le gouvernement béninois « fait de la lutte contre le financement du terrorisme une priorité nationale, une lutte qui s'inscrit au cœur de la politique nationale de sécurité intérieure ». Pour lui, « chaque autorité, quelque soit le niveau où elle se trouve, doit être consciente que cette lutte est indissociable de la protection des concitoyens, du maintien de la paix sociale et du développement durable ».

 

Il a insisté qu’il est important de renforcer la coordination entre les forces de sécurité, les services de renseignement, les autorités locales et les institutions financières. « La transparence, la vigilance et la coopération doivent guider notre action commune », a ajouté Abasse Olossoumaré. 

 

Il a assuré l’engagement du ministère de l'intérieur et de la sécurité publique aux côtés de toutes les parties prenantes, pour faire du Bénin, « un espace sûr, résilient et respecté dans la sous-région et au-delà ».

 

Les travaux de l’atelier sont animés par des experts formés par le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA). 

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