Les grandes ligens à savoir du projet de loi sur les perspectives du Bénin pour 2060. Le gouvernement béninois a acté, mercredi 11 juin 2025, la transmission au Parlement de son projet de loi portant adoption de la vision nationale de développement à l’horizon 2060.

La vision derrière ce projet, renseigne le compte rendu du conseil des ministres, se décline en 9 orientations et 15 objectifs stratégiques. Intitulée « Bénin 2060 Alafia, un monde de splendeurs », cette vision « est l’émanation des aspirations des Béninois collectées sur toute l’étendue du territoire national ». Elle constitue, poursuit le conseil,  « un cadre dynamique, capable de s'adapter aux évolutions futures ».

Le conseil des ministres indique que la vision détaillée dans le projet est formulée dans une approche participative, scientifique et inclusive, après l’évaluation de la première. « À l’horizon 2060, le Bénin est un pays de paix, de prospérité, de bonne gouvernance, de rayonnement culturel et international pour le bien-être commun », peut-on lire dans le point du conseil des ministres.

« Bénin 2060 Alafia, un monde de splendeurs » s’inscrit dans la dynamique de consolider les acquis de « Bénin Alafia 2025 » tout en intégrant les nouveaux défis et enjeux de développement de notre pays, pour explorer les futurs possibles et éclairer les décisions de l’État.

« Le scénario optimiste retenu projette un Bénin caractérisé par une économie prospère et compétitive, une gouvernance inclusive et efficace et un bien-être partagé dans toutes les régions », renchéri le gouvernement.

Conformément aux dispositions de la loi-cadre sur la planification du développement et l’évaluation des politiques publiques, la vision nationale doit être consacrée par une loi. C’est dans ce cadre que le gouvernement a donné mandat aux ministres en charge du Développement et de la Justice de suivre le processus législatif, jusqu’au vote du texte par la représentation nationale.

En transmettant ce projet de loi à l’Assemblée, le gouvernement fait plus que respecter une exigence légale. Il cherche à inscrire la planification à long terme dans le socle normatif de l’État, afin d’en faire une référence partagée, au-dessus des contingences politiques immédiates.