De son vrai nom Patrick Tanguy Séry Digbeu, Debordo Leekunfa est placé sous mandat de dépôt. L’artiste connu pour ses frasques envers ses collègues a passé sa première nuit au pôle pénitentiaire d'Abidjan (PPA), ex-Maison d'Arrêt et de Correction d'Abidjan (MACA).

L’interprète du tube “Djeneba” est poursuivi pour diffamation supposée et accusation de non-respect de contrat, à la suite des plaintes déposées par son collègue Kerozen et le promoteur culturel Nama Bouaké.

Avant d’être déposé en prison, il a été auditionné par le procureur de la République jeudi 13 novembre 2025.

La plainte de diffamation fait suite à des propos que Debordo a tenus à l'encontre de son confrère Kerozen. Les faits remontent à une déclaration de Débordo lors d'un live diffusé sur Facebook, où il avait affirmé que Kerozen détenait des armes. L’extrait du live a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, enflammant une polémique. 

Face à la polémique, Debordo a expliqué dans un ton détendu, mercredi 12 novembre 2025, sur l'émission “Willy à Midi” de Life TV, qu’il ne parlait pas d’une arme conventionnelle mais plutôt de la musique, qui selon lui est également une arme de « destruction massive ». Les explications de Débordo n’ont pas été prises au sérieux par les internautes et la polémique ne s’est point estompée.

Nama Bouaké Production quant à lui a déposé deux plaintes, une pour diffamation et une autre pour non-respect de contrat. Déposée à la police économique, la plainte pour non-respect de contrat est relative au concert organisé par Nama Bouaké au Casino de Paris le 4 juillet 2025 et pour lequel l’artiste invité Debordo s’est absenté.