Razack Omotoyossi, ancien international béninois et son épouse Bosè Alao Omotoyossi
Les Béninois pleurent une de leurs stars du football. Brusquement arraché à l’affection de ceux qui le portaient dans leur coeur, Razack Omotoyossi a marqué le parcours des ex-Ecureuils devenus Guépards du Bénin de son talent. Surnommé le taureau de Pobè, il était un redoutable attaquant au sein de l’équipe nationale.
Depuis l’annonce de son décès, dans la fleur de l’âge à 39 ans, de nombreuses publications reviennent sur sa vie avec des photos de famille où il apparaît avec Bosè Alao Omotoyossi, son épouse. Qui est donc cette femme que certains découvrent qu’à travers les photos sur les réseaux sociaux?
Une actrice, une mère au foyer
Bosè Alao est une figure familière de l’industrie Nollywoodienne. Avec une carrière prometteuse au cinéma, elle fait partie de cette génération d’actrices qui, très tôt, ont dû choisir entre le rêve d’une vie professionnelle épanouie et les exigences d’un foyer prématurément imposé. Derrière ce nom, se cache bien plus qu’une actrice nigériane à la carrière suspendue. C’est une femme au parcours sinueux, mère de quatre enfants, dont deux jumelles.
Elle se marie à l’âge de 22 ou 23 ans à Razack Omotoyossi, à une époque où beaucoup de jeunes femmes sont encore à la recherche d’elles-mêmes. Très vite, elle devient mère de jumelles, nées à peine 11 jours après leur mariage. Un bouleversement brutal.
"Si je devais choisir à nouveau, j’aurais attendu. J’aurais voulu être mature, finir mes études, avoir mon entreprise avant de me marier.", dit-elle dans un entretien avec la youtoubeuse Biola Adébayo.
Un parcours scolaire interrompu, puis repris
Bosè avait interrompu ses études universitaires au niveau 400 (équivalent d’une 4e année), insatisfaite de son orientation. Après la naissance de ses enfants et quelques années de mise entre parenthèses, elle retrouve sa détermination et reprend des études en administration des affaires à la Lagos State Polytechnic (LCP), en programme à temps partiel.
Mais les réalités de mère de famille la rattrapent. Entre l’école des enfants, la charge mentale et la précarité émotionnelle, ses ambitions sont de nouveau freinées. "Même ma carrière en a souffert. J’ai dû démissionner pour m’occuper d’eux."
Un mariage douloureux, un silence brisé
Même si elle admet que son mari s’est souvent bien occupé d’elle, Bosè parle d’une vie conjugale qui n’a pas été rose de tout temps. Avec un mélange de lucidité et de pudeur, elle a évoqué des moments difficiles.
Bosè Alao, raconte avoir été en séparation de près de quatre ans, amorcée en 2018, durant laquelle elle vivait seule avec ses enfants. Ce temps d’éloignement lui a permis de retrouver un certain équilibre, mais aussi de mieux comprendre ce qu’elle refusait autrefois d’affronter.
Dans sa mission réparatrice, le temps a fait son oeuvre. Bosè et Razack ont retrouvé la flamme de l’amour. "Je suis devenue la maîtresse de mon mari", confie-t-elle au sujet de leur amour. Aujourd’hui, c’est une veuve qui pleure son mari et qui doit désormais se battre pour s’occuper de 04 orphelins de père.
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Sèna
il y a 2 mois