Les clients et partenaires de la SCB Lafarge s’imprègnent du processus de fabrication du ciment et ses actions vis-à-vis de la communauté et de l’environnement. Il s’agit d’une visite guidée et de la découverte des étapes de la production ciment depuis la carrière jusqu’au produit fini. Cette visite entre dans le cadre de la 3è édition des journées portes ouvertes organisées par la société.
Le lancement de ces journées a eu lieu, jeudi 13 novembre 2025, à Onigbolo dans la commune de Pobè. Pour cette première journée, la SCB Lafarge a accueilli dans les locaux de son usine, une délégation de l’Ordre National des Architectes et Urbanistes du Bénin (ONAUB), des représentants de la Société Immobilière et d’Aménagement Urbain (SImAU), ainsi que de la Société des Infrastructures Routières et de l’Aménagement du Territoire (SIRAT). L’objectif de ces journées portes ouvertes vise à valoriser le métier et le savoir-faire de l’entreprise. Il vise également à capitaliser sur son image, sa notoriété et à fidéliser sa clientèle.
A travers ces journées portes ouvertes, la SCB Lafarge entend insister sur la qualité de ses produits et montrer ses initiatives de développement durable. Selon Valentin Togbé, directeur général de la société, l’initiative constitue pour l’entreprise une stratégie de communication auprès de ses clients. « C’est un plaisir d’ouvrir nos portes à nos amis, à nos clients qui pour nous ne sont pas des gens extérieurs, mais des gens qui font partie de notre famille Diamant parce que sans vous nous ne pouvons rien faire », a-t-il déclaré à l’accueil de ses hôtes.
Le DG a estimé qu’il était nécessaire que ceux qui recommandent le ciment et les concepteurs de maison comprennent comment le produit est fabriqué. « Si vous comprenez comment notre ciment est fabriqué, vous pouvez le recommander en toute confiance », at-il laissé entendre. A ses hôtes, Valentin Togbé a rappelé que les portes de l’usine ne s’ouvrent pas seulement lors des journées portes ouvertes : les visites peuvent être organisées à tout moment, dès que des clients en font la demande. « Vous pouvez vous constituer en de petites équipes si vous souhaitez voir ce qui se fait parce que c’est notre chose. C’est votre chose », a souligné le DG.
3000 jours sans accident avec arrêt
L’initiative des JPO coïncide avec un jalon historique pour le complexe cimentier, la célébration des 3000 jours sans accident avec arrêt. « Cela signifie que nous n'avons enregistré aucun accident sur notre site depuis plus de huit ans. », a expliqué, Cyrille Olivier Akpi, directeur commercial et marketing de la société. Selon le DCM, cette performance n’est pas le fruit du hasard. Ces résultats, confie-t-il, ne sont que la résultante des mesures sécuritaires mises en place et surtout leur suivi rigoureux.
Le directeur commercial et marketing a relevé les deux principales préoccupations des responsables de la société qui sont le bien-être des travailleurs et surtout leur sécurité. D’abord, c’est le bien-être. « Nous tenons à ce que nos collaborateurs, nous-mêmes, travaillons déjà dans de bonnes conditions, dans un environnement qui respecte également cette harmonie-là », a-t-il justifié. Ensuite la sécurité. « C'est une industrie, nous avons des fours qui tournent à de très hautes températures, nous avons de grands équipements, très vite un accident peut arriver », a expliqué le DCM pour justifier pourquoi les mesures de sécurité sont appliquées à la lettre.
Du parc animalier...à l’espace de reboisement
La visite a démarré par le parc animalier de la SCB Lafarge. Cet espace permet à la société de conserver des espèces animales et de montrer que cela peut aller de pair. Le cap est ensuite mis dans le couloir de sécurité. À cet endroit, la personne qui veut entrer dans l’usine s’informe déjà des dispositions sécuritaires à prendre et de tous les accompagnements sécuritaires concoctés par la société pour éviter les accidents au travail et surtout pour protéger le personnel et les usagers. Une salle dédiée à l’instruction de ces mesures sécuritaires appelée "Ecole sécurité" est mise en place.
La SCB Lafarge dispose d’un service médical avec un médecin en chef qui de façon permanente veille à la santé du personnel. Les visiteurs ont pris connaissance de l’espace de podotactile (réflexologie) construit pour permettre au personnel d’entretenir sa santé. Et quand la santé est garantie et assurée, le personnel performe par le travail. La visite s’est poursuivie dans le laboratoire d’usine où les échantillons sont analysés et les essais sont faits pour vérifier la qualité du ciment produit par la SCB Lafarge. La particularité c’est que l’usine dispose de sa propre minière de calcaire qui s’étend sur 1924 hectares, précise Clarisse Koutchadé, la cheffe carrière de la société.
Les visiteurs ont eu l’occasion d’y fouler leurs pieds et ont été imprégnés des opérations d’extraction, de concassage et de la mise en état dans le hall pré homogénéisation. Selon Matin Houngbédji, le calcaire subit une première transformation sous 1450° C pour donner le clinker qui est ensuite broyé avec le gypse pour le produit final, le "Ciment Diamant Onigbolo" mis à la disposition des clients. La SCB Lafarge en produit environ 600 000 tonnes de ciment chaque année. Selon le DG, un projet en cours, permettra à la société d’augmenter sa production à 750 000 tonnes. La visite s’est achevée à l’espace de reboisement.
Protection de l’environnement et assistance à la communauté
La SCB Lafarge dispose d’une politique de reboisement au niveau de sa carrière. Après l’extraction du calcaire, les zones déjà exploitées sont progressivement reconstituées par la remise en végétation. Selon Clarisse Koutchadé, cheffe de la carrière, plusieurs plans composés de filao et caïcédras ont été plantés dans la carrière déjà exploités pour la protection de l’environnement. Elle a indiqué que plus de 20 hectares d’espaces déjà exploités ont été également rétrocédés aux propriétaires terriens pour la production de diverses cultures agricoles.
La société est présente dans la communauté. « C’était difficile pour les enfants d’aller à l’école. Et pour corriger cela, nous avons commencé à construire des salles de classes », a-t-elle rappelé. Après les salles de classes, il fallait aménager des pistes pour permettre aux enfants de se rendre à l’école, cela a été fait.
Des sensibilisations sur le paludisme et le VIH Sida, la gestion des déchets médicaux dans les centres de santé alentours de l’usine, la construction des incinérateurs sont autant d’actions menées par la société en faveur de la population d’Onigbolo et ses environs. « Ici, nous ne faisons pas que produire du ciment. Nous vivons les réalités du terrain et nous apportons notre contribution chaque fois que cela est possible », a expliqué le directeur général Valentin Togbé.
Des vsiteurs subjugués
La présidente de l’Ordre national des architectes et urbanistes du Bénin (ONAUB), a salué les mesures de sécurité, d’hygiène et d’environnement mises en place par les responsables de la société. Elle a également apprécié le couloir de sécurité qui, selon elle, « au-delà d’être un couloir de circulation est décoré, animé et en même temps sensibilise ». « Quand vous circulez dans le couloir, vous avez le temps d’observer et cela vous sensibilise aux gestes à adopter et à éviter pour votre bien-être. Ça j’apprécie », a laissé entendre Françoise Amoussou.
A sa suite Rosemonde Michaï, architecte urbaniste et cheffe d’entreprise, a trouvé intéressant comment le travail est organisé au sein de l’usine à partir de l’extraction du calcaire jusqu’à l’obtention du ciment. Elle a remarqué et salué la valorisation du capital humain par la société. La cheffe d’entreprise dit être un consommateur du ciment Diamant Onigbolo depuis plus de quinze ans. Après sa visite à l’usine, elle a dit n’avoir pas eu tort de rester fidèle à cette marque. Elle a promis en recommander à ses clients et invite les autres architectes à faire comme elle. « Ils ne sont pas les seuls cimentiers dans le Bénin mais je pense qu’ils font partie des meilleurs et je les encourage », a-t-elle conclu.
Wilfried Winsou, représentant de la SImAU s’est réjoui d’une visite qu’il a qualifiée d’ « enrichissante ». Il a salué l’ambition de l’entreprise de s’adapter au développement durable avec des plans de diminution du gaz carbonique et de protection de l’environnement. « Honnêtement nous sommes satisfaits de cette visite », a-t-il déclaré. Un honneur de faire partie des invités, a affirmé Edinho Aguidissou, chef projet à la SIRAT. Dans la posture de maître d’ouvrage délégué, l’ingénieur en génie civil pense que cette initiative pourrait être une occasion pour la SIRAT de créer un canal entre la SCB Lafarge et les utilisateurs du ciment.
Les journées portes ouvertes de la subjugués se déroulent les 13, 14 et les 20 et 21 novembre 2025. Après les architectes et urbanistes le 13 novembre, l’usine a reçu la visite des professionnels des BTP, le 14 novembre. S’en suivront les distributeurs, les revendeurs, quincaillers et les utilisateurs finaux (maçons, carreleurs et contrastiens).
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