Le ministre conseiller aux Infrastructures, Jacques Ayadji en discussion avec les responsables de l'entreprise en charge de la construction de l’échangeur de Vêdoko, ce mercredi 12 novembre 2025
Conscient qu’un chantier bien lancé garantit sa réussite, Jacques Ayadji a voulu constater sur place les mesures de sécurité et de mobilité mises en œuvre. Sur le terrain, l’ingénieur résident Fujio Mitsugu a présenté les caractéristiques techniques de l’ouvrage : un pont à poutre-caisson de 270 mètres de long et 8,7 mètres de large (deux voies), en béton précontraint et comportant cinq travées. Le projet comprend également près de 900 mètres de voies d’accès, des chaussées bitumées, ainsi que des systèmes de drainage, d’éclairage et de signalisation.
La construction se déroulera en deux phases : la première, reliant le stade Mathieu Kérékou à l’Étoile Rouge, s’étalera sur 24 mois ; la seconde, dans le sens inverse, sur 26 mois. Pour cette première étape, le côté sud de la voie est fermé, avec une déviation aménagée au niveau de la von FUNAI.
Un chantier en phase de démarrage maîtrisée
Les travaux ont débuté par le retrait des installations existantes (lampadaires, feux, revêtements) avant le lancement des caniveaux. La fin de cette première phase est prévue pour le 26 septembre 2027. Selon Étino Zohou, ingénieur projet à la SIRAT, « les déviations sont déjà réalisées, l’entreprise et la mission de contrôle sont en place, les bases sont posées ». Les travaux se dérouleront sous circulation afin de réduire les désagréments pour les usagers.
Pour Joseph Ahissou, directeur des Transports terrestres et aériens, l’échangeur de Vêdoko est un élément clé de la mobilité dans le Grand Nokoué. Inscrit au Programme d’action du gouvernement 2021-2026 et financé par la coopération japonaise (JICA), le projet avance conformément au planning initial. « Nous restons confiants quant au respect du délai de 24 mois pour la première phase », a-t-il déclaré.
Recommandations pour une exécution exemplaire
À l’issue de la visite, Jacques Ayadji s’est félicité de la coordination entre les acteurs du projet. « L’entreprise, la mission de contrôle, la SIRAT et la DTTA ont pris les dispositions nécessaires pour que tout se déroule dans l’ordre », s'est-il rejoui. Il a toutefois insisté sur deux points essentiels : la fluidité de la circulation et une signalisation efficace. « J’ai exigé que la signalisation de chantier soit optimale, avec un dispositif lumineux la nuit », a-t-il précisé.
Le ministre conseiller a également insisté sur l’intégration de la main-d’œuvre locale. « Les jeunes du milieu doivent être recrutés, s’ils en ont les compétences. Ce chantier doit aussi être une école de formation », a confié Jacque Ayadji. Il a encouragé la collaboration entre le maître d’ouvrage et les universités afin d’accueillir des étudiants en génie civil pour un apprentissage pratique. Selon lui, « les jeunes pourront observer les ingénieurs japonais à l’œuvre. C’est ainsi que le Bénin formera demain ses propres experts ».
Le ministre conseiller s’est ensuite rendu au garage municipal de Cotonou, à Akpakpa, où doivent être entreposés les lampadaires et autres équipements existants enlevés dans le cadre des travaux de construction de l’échangeur de Vêdoko. Pour Jacques Ayadji, ces équipements réutilisables doivent être bien conservés. C’est pourquoi il a donné des instructions afin qu’un endroit plus convenable soit trouvé.
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