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Cotonou : faute de temps pour préparer le petit déjeuner, elle achète la bouillie à son enfant et se retrouve au CNHU

Cotonou : faute de temps pour préparer le petit déjeuner, elle achète la bouillie à son enfant et se retrouve au CNHU

Après une visite au Centre hospitalier national et universitaire (CNHU) de Cotonou, dame Khadidja, une bienfaitrice, rapporte le témoignage glaçant d’un enfant qui s’est retrouvé avec un grain de maïs dans le poumon et un élastique dans l’estomac. L’enfant, selon le témoignage publié sur Facebook ce vendredi 14 novembre, a bu une bouillie que sa maman lui a achetée auprès d’une bonne dame de la rue.

Après une visite au Centre hospitalier national et universitaire (CNHU) de Cotonou, dame Khadidja, une bienfaitrice, rapporte le témoignage glaçant d’un enfant qui s’est retrouvé avec un grain de maïs dans le poumon et un élastique dans l’estomac. L’enfant, selon le témoignage publié sur Facebook ce vendredi 14 novembre, a bu une bouillie que sa maman lui a achetée auprès d’une bonne dame de la rue.

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Un enfant admis au CNHU avec un grain de maïs dans le poumon après avoir bu une bouillie de rue.  C’est l’histoire d’une visite ordinaire de soutien aux parents d’enfants hospitalisés au Centre national hospitalier et universitaire (CNHU) de Cotonou qui s’est transformée en un cri d’alerte. Dans un témoignage publié sur Facebook ce vendredi, une bienfaitrice au nom de Khadidja rapporte le cas préoccupant d’un enfant admis en pédiatrie après avoir ingéré un grain de maïs logé dans un poumon et un élastique retrouvé dans l’estomac.


Selon le témoignage, la mère de l’enfant, en larmes, a expliqué aux soignants qu’elle lui achète chaque matin de la bouillie et des beignets au bord de la voie, faute de temps pour préparer le petit déjeuner à domicile. La graine de maïs et l’élastique auraient été ingérés dans cette bouillie. Un médecin rencontré par la bienfaitrice aurait confirmé cette origine probable, indiquant que l’enfant devra subir une intervention pour retirer les corps étrangers.


Le grain de maïs, « bien calé dans le poumon » selon le témoignage, empêcherait l’enfant de respirer correctement, tandis que la présence d’un élastique dans l’estomac soulève de sérieuses inquiétudes quant à la salubrité du produit consommé.


Des pratiques alimentaires en question


Khadidja souligne dans sa publication la négligence involontaire de certains parents liée au manque de temps ou à des habitudes bien ancrées. Elle rappelle que la bouillie vendue au bord de la voie est souvent servie chaude dans des sachets plastiques. Une pratique dont les risques sanitaires sont régulièrement dénoncés par les médecins.


Aussi, souligne-t-elle, les conditions de préparation, de conservation et d’hygiène des aliments vendus dans la rue restent inconnues des consommateurs. De ce fait, estime-t-elle, les enfants, plus vulnérables que les adultes, peuvent être exposés à des corps étrangers, des microbes ou des substances toxiques. « Nos enfants sont très précieux et nous devons faire le maximum pour limiter les dégâts sanitaires », écrit-elle, appelant les parents à davantage de vigilance.

 

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