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Répression de vitres teintées au Bénin : les précisions de la police sur l’opération qui démarre le 1er octobre 2025

Répression de vitres teintées au Bénin : les précisions de la police sur l’opération qui démarre le 1er octobre 2025

Le porte-parole de la police républicaine, commissaire major Éric Orou Yérima apporte des précisions sur l’opération d’immobilisation et de retrait de la circulation de certains véhicules possédant de pare-brises ou vitres de l’avant opaques ou teintées.

Le porte-parole de la police républicaine, commissaire major Éric Orou Yérima apporte des précisions sur l’opération d’immobilisation et de retrait de la circulation de certains véhicules possédant de pare-brises ou vitres de l’avant opaques ou teintées.

Commissaire major Éric Orou Yérima , porte-parole de la police républicaine

Commissaire major Éric Orou Yérima , porte-parole de la police républicaine

Les précisions sur comment l’opération d’immobilisation des véhicules à vitres teintées sans autorisation va se dérouler et quels sont les véhicules concernés? 

 

Mardi 30 septembre 2025 sur le plateau de la télévision nationale, le commissaire major Éric Orou Yérima, porte-parole de la police républicaine, a donné des éclaircissements sur les modalités et les véhicules concernés par l’opération qui démarre le 1er octobre 2025 sur tout l'étendue du territoire national.

 

Le commissaire major Éric Orou Yérima a précisé que l’opération ne commencera pas immédiatement par des sanctions. À partir du 1er octobre 2025, une phase de sensibilisation sera observée. « L'opération va démarrer par une phase pédagogique. Il ne s'agira pas de mettre un véhicule en fourrière ou de faire payer des amendes à partir du 1er (octobre 2025, ndlr)», a rassuré le porte-parole de la police républicaine.

 

La phase pédagogique consistera à rappeler aux usagers les dispositions du décret n°2017-546 du 22 novembre 2017. Ce décret interdit la circulation de véhicules aux vitres opaques, sauf pour une catégorie limitativement énumérée et à les exhorter à se mettre en règle.

 

En détaillant ces dispositions, le commissaire major Éric Orou Yérima a livré des clés de lecture pour mieux comprendre l’opération et ses véritables cibles.

 

S’agissant des propriétaires de véhicules sortis d’usine avec des vitres teintées et qui détiennent déjà une carte d’autorisation délivrée par l’Agence nationale des transports terrestres (ANaTT), le porte-parole de la police a précisé qu’ils « n’ont aucun problème ». «Ils ne sont pas concernés par l'opération», a insisté Éric Orou Yérima. 

 

Toutefois, nuance-t-il, ceux qui, malgré l’autorisation, ont ajouté des adhésifs pour rendre leurs vitres totalement opaques «sont concernés par l'opération». Ces propriétaires de véhicules qui sont allés ajouter une couche supplémentaire de filtre adhésif sombre pour rendre les vitres opaques, seront appelés à mettre le matériel roulant à son état initial.

 

Le commissaire major, a par ailleurs, rappelé que le degré d’opacité toléré pour les vitres est fixé à 70 %. « Un véhicule dont les vitres sont teintées est un véhicule légèrement coloré, qui permet à un observateur placé devant de voir l’intérieur. Par contre, un véhicule dont les vitres sont opaques est un véhicule dont les vitres sont sombres et ne permettent pas à l’observateur de voir à l’intérieur », a-t-il clarifié.

 

Cette sortie du porte-parole de la police républicaine fait suite au communiqué en date du 5 septembre 2025, du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique. Dans cette note ministérielle, Alassane Séïdou a annoncé une opération contre les véhicules «ayant les vitres du pare-brise opaques, ou ayant l'une ou les deux vitres latérales de l'avant, opaques ne permettant pas une visibilité claire de l'intérieur du véhicule à partir de l'extérieur ».

 

Selon les autorités, la situation sécuritaire actuelle impose que les forces de l’ordre puissent voir clairement les occupants et le contenu des véhicules.

 

En dehors de l'aspect sécuritaire, les vitres opaques altèrent la perception des mouvements des autres usagers et peuvent créer des accidents surtout la nuit ou lors des intempéries. Dans ce contexte, leur interdiction vise à renforcer l’efficacité des contrôles et la sécurité sur la voie publique.

 

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