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CRIET : un jeune jugé pour avoir publié les données intimes de la mère de son enfant dont il a refusé la grossesse

CRIET : un jeune jugé pour avoir publié les données intimes de la mère de son enfant dont il a refusé la grossesse

La CRIET a examiné, mardi 29 juillet 2025, le dossier d’un jeune homme accusé d'avoir publié les images intimes de la mère de son enfant.

La CRIET a examiné, mardi 29 juillet 2025, le dossier d’un jeune homme accusé d'avoir publié les images intimes de la mère de son enfant.

Peine de prison requise contre un jeune accusé d’avoir publié les fichiers intimes de son ex-compagne sur les réseaux sociaux. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme a évoqué le dossier du mis en cause à l’audience du mardi 29 juillet 2025. 

 

Il est poursuivi par la parquet spécial de la CRIET pour les faits de « harcèlement par le biais d’une communication électronique ». Selon l’accusation présentée par la victime, le prévenu, qui est son conjoint, a partagé ses photos intimes sur les réseaux. Il a publié les photos depuis le téléphone de la victime. 

 

D'après la déposition de la victime, le jeune homme aurait commis son acte parce qu'il soupçonne sa compagne d'avoir été infidèle. Elle a déclaré que le jeune homme a refusé d’assumer ses responsabilités après l'avoir mise enceinte. Il ne s’occupe même pas de leur enfant, a indiqué la jeune femme. 

 

Interrogé sur les déclarations de la victime, le prévenu a plaidé coupable. Il a reconnu avoir posé un tel acte à l’égard de sa “femme”. A la Cour de lui demander si un homme normal peut faire ce qu’il a fait à sa femme ? Le prévenu, après un long silence, a répondu par la négation. 

 

Le ministère public a fait savoir au prévenu qu’on ne fait pas une chose pareille à la mère de son enfant. La magistrate a demandé à la Cour de requalifier les faits de « harcèlement par le biais d'une communication électronique » retenus contre le prévenu en « Vol de données numériques et atteinte à la vie privée ». 

 

Pour ces infractions, la substitut du procureur spécial a requis cinq (5) de prison dont trois (3) ans de prison ferme et un million de FCFA d'amendes contre le prévenu. Elle a proposé au juge de faire droit à la demande de la partie civile. 

 

Mais la victime ne veut qu’une seule chose. Que son ex-conjoint soit condamné à une peine de prison ferme. Elle l’a martelé à la barre lors de sa déposition. « Qu’est-ce vous voulez maintenant en terme de réparation pour ce qu’il vous a fait ? », a demandé la Cour à la victime. 

 

Rizn, a-t-elle répondu. La victime a indiqué qu’elle ne veut aucun centime venant du père de son enfant. « Je veux qu’il reste en prison », a-t-elle déclaré. Elle a fait comprendre qu’il ne s’occupait d’ailleurs pas de leur progéniture. 

 

Après les réquisitions du ministère public, la Cour a renvoyé le dossier en octobre 2025 pour délibérer. 

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