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Famille divisée à la CRIET : un colonel retraité accusé de tentative de coup d'Etat par son jeune neveu

Famille divisée à la CRIET : un colonel retraité accusé de tentative de coup d'Etat par son jeune neveu

Au Bénin, la Cour spéciale a ouvert, jeudi 6 mars 2205, le procès d’un jeune poursuivi pour escroquerie et diffamation de son oncle colonel.

Au Bénin, la Cour spéciale a ouvert, jeudi 6 mars 2205, le procès d’un jeune poursuivi pour escroquerie et diffamation de son oncle colonel.

Une affaire entre un oncle colonel de l’armée béninoise à la retraite et son neveu évoqué à la CRIET. A l’audience du jeudi 6 mars 2025, la Cour spéciale a convoqué les parties à l’ouverture du procès.

 

Le prévenu est poursuivi par le parquet spécial pour « abus de confiance, fausse dénonciation de crime et harcèlement par le biais d’une communication électronique ».

 

Selon l’accusation, un jeune a tenté de flouer son oncle colonel à la retraite dans une affaire d’achat de domaine. Devant la Cour, le colonel a indiqué avoir remis une série d’argent à son neveux pour finaliser l’achat d’un domaine d’environ trois hectares.

 

D’après la déposition du colonel, son neveu n’a pas remis les sous au vendeur comme convenu. Il aurait même, confie l’officier à la retraite, refusé de répondre aux appels de son oncle après que ce dernier a été empêché d’avoir accès au  domaine.

 

Le colonel a indiqué qu’il lui a versé successivement 125 000 ; 250 000 et 300 000 FCFA.

 

Le neveu se défend

 

Convoqué à la barre, le prévenu a reconnu avoir reçu l’argent de son oncle. Il a confirmé n’avoir pas versé les 300 000 FCFA au vendeur. Mais les 125 000 et 250 000 F CFA, il a dit les avoir reversés à qui de droit. Le prévenu a cité des démarches qui pourraient témoigner en sa faveur.

 

Après la prise de parole du prévenu, le ministère public lui a demandé si c’est tout ce qu’il reconnaît avoir fait au colonel. Le jeune est resté sans réponse. Le deuxième substitut du procureur spécial lui a demandé pourquoi il a accusé le colonel de vouloir faire un coup d’Etat au président Patrice Talon.

 

Il a expliqué qu’il a fait cette accusation sous l’effet de la colère. Le neveu reproche à son oncle de ne lui avoir pas payé quatre (4) mois de travail à ses côtés. Mais le jeune dit être aux regrets et  demande pardon à son oncle.

 

Le magistrat a fait comprendre au prévenu que c’est trop facile de jeter une telle accusation sur une personne du rang de son oncle. Une accusation qui, selon le substitut, peut vraiment porter des préjudices graves à son oncle.

 

Devant le juge, le prévenu a désintéressé partiellement le colonel. Il a payé 300 000 FCFA de ce qu’il doit.

 

Demande de mise en liberté provisoire

 

Après le paiement d’une partie des fonds, la défense du neveu a sollicité une mise en liberté provisoire de son client. Mais le ministère public a refusé de s’associer à cette demande.

 

Le substitut du procureur spécial a indiqué que le prévenu n’a pas été honnête. Le magistrat dit avoir constaté dans son comportement une mauvaise foi qui ne lui permet pas de lui accorder une liberté provisoire.

 

Le juge a renvoyé le dossier au 17 avril 2025 pour délibéré sur la demande de mise en liberté provisoire et pour permettre au prévenu de désintéresser la victime.

1 commentaire

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Maxime
il y a 1 semaine
Merci beaucoup pour l'info 🙏 ne soyez pas de décourager que Dieu bénisse votre équipe
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