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Coup d'État déjoué: confidences de Talon sur un échange avec Tigri et la fuite de certains mutins

Coup d'État déjoué: confidences de Talon sur un échange avec Tigri et la fuite de certains mutins

Le chef de l’État, Patrice Talon, a échangé avec la presse ce jeudi 18 décembre 2025 à la Présidence. Il a fait des confidences sur un échange téléphonique avec le putschiste en chef, le lieutenant-colonel Pascal Tigri, ainsi que sur la fuite de certains mutins.

Le chef de l’État, Patrice Talon, a échangé avec la presse ce jeudi 18 décembre 2025 à la Présidence. Il a fait des confidences sur un échange téléphonique avec le putschiste en chef, le lieutenant-colonel Pascal Tigri, ainsi que sur la fuite de certains mutins.

Patrice Talon, président du Bénin (Ph: image d'archives 2023)

Patrice Talon, président du Bénin (Ph: image d'archives 2023)

Patrice Talon à cœur ouvert avec la presse sur le coup d'État déjoué. Un peu moins de deux semaines après les événements du dimanche 7 décembre 2025, le chef de l'État dit se sentir peiné du fait que les mutins ont essayé de ternir l’image du pays.

 

Le locataire de la Marina a confié qu’à un moment des événements,  le commandant de la garde républicaine, le colonel Dieudonné Tévoèdjrè, et lui ont eu au téléphone le lieutenant-colonel Pascal Tigri, présenté comme le chef des putschistes.  

 

Tigri est parti du camp de Togbin en civil, en voiture, apprend le chef de l’État. Il a aussi indiqué que certains mutins se sont mis en civil, à moto, pour s’enfuir.

 

Le président béninois se réjouit tout de même d’avoir noté une loyauté de l’armée béninoise. Tout le commandement et le sous-commandement et l'armée béninoise toute entière ont été « extraordinaire » dans leur loyauté à la République, s’en réjouit le chef d'Etat.

 

Patrice Talon fait observer que plusieurs militaires ont appelé pour demander la conduite à tenir. « Ceux qui ont opéré cette attaque n’étaient pas en majorité de la Garde nationale », a nuancé Patrice Talon. Les auteurs de cette ''attaque" fait-il savoir étaient des "voyous", "terroristes" "manipulés par quelques acteurs politiques marginaux". Le chef de l’État précise que certains jeunes militaires en formation à la caserne de Togbin ont été embarqués bon gré mal gré dans cette mutinerie. 

 

Patrice Talon préfère ne pas qualifier l’événement du 7 décembre de coup d’État, mais plutôt d'attaque. Certes, un coup d’État requiert ce type d’attaque, mais nécessite qu’une bonne partie de l’Armée et de la population se rallient, juge le numéro 1 des Béninois. Ce qui ne fut pas le cas du 7 décembre. 

 

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