C'est dans un communiqué parvenu à Banouto et authentifié par la rédaction auprès du ministre Akponna, ce samedi 28 juin 2025, qu'il présente ses excuses. Le désormais ancien ministre de l'Energie, de l'Eau et des Mines présente ses excuses à son prédécesseur Adambi, au président de la République, Patrice Talon et au Gouvernement.

Dans son communiqué, l’ex-ministre de l’Énergie, de l’eau et des mines, Paulin Akponna présente ses excuses son prédécesseur au poste, Samou Adambi pour ses propos tenus samedi 21 juin 2025 lors d’une sortie politique au nord du pays sur les précédentes gestions de ce département ministériel.  

L’ex-ministre de l’Énergie, de l’eau et des mines, Paulin Akponna fait amende honorable suite à des déclarations qui ont suscité polémiques et malentendus. Lors d’une tournée politique dans le nord du Bénin, le samedi 21 juin 2025, il avait évoqué un « siphonage du budget national portant sur des dizaines de milliards de francs CFA ». Ce qui a laissé entendre une possible implication de son prédécesseur, Samou Séidou Adambi. Ces propos ont provoqué une onde de choc au sein de la classe politique et au-delà.

Dans son communiqué de presse, Paulin Akponna reconnaît la gravité de ses paroles. « Avec un léger recul, je mesure la gravité de ces propos dont j’assume l’entière responsabilité », écrit-il. Il souligne que ses accusations n’étaient pas fondées sur des preuves tangibles.

L’ancien ministre tient à dissiper toute ambiguïté. « Les interprétations données par les uns et les autres à juste titre – de mes propos tendent à accuser mon prédécesseur. Ce qui n’est ni juste ni fondé », indique-t-il.

Par conséquent, il présente publiquement ses excuses à Samou  SéidouAdambi, ainsi qu’au président Patrice Talon, au gouvernement et à son parti, le Bloc Républicain. Il exprime également ses regrets envers toutes les personnes qui auraient pu être blessées ou lésées par ses déclarations.

Paulin Akponna admet une erreur de communication majeure, voire une « faute politique gravissime », qui a jeté « un doute sur la sincérité de l’action gouvernementale et nourri des polémiques et divisions inutiles ».

Il confesse être « peiné et atterré » par les conséquences de ses propos. Il explique que sa « pédagogie de piètre profane politique a péché par des exemples inappropriés et auto-accusateurs de l’équipe à laquelle (il appartenait) ».

Dans son communiqué, il insiste sur le caractère sacré de la parole en politique. « Tout m’engage et devrait être pesé et sous-pesé. J’en tire les leçons », a écrit l’ex-ministre. Il conclut en remerciant « tous ceux qui (l’)ont rappelé à l’ordre ».