Participants à l'atelier de renforcement de capacités à Abomey
Le Bénin travaille à inscrire le Vodun sur la liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Un atelier de renforcement de capacités des acteurs engagés dans la sauvegarde du patrimoine immatériel s’est tenu à cet effet à Abomey.
Une séance de travail stratégique, pensée comme un jalon supplémentaire dans le processus visant l’inscription de « Vodun : rites, pratiques sociales et arts de vie » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Organisée sous l’égide de l’Agence de sauvegarde de l’aire culturelle d’Adja-Tado, la session a permis aux participants d’examiner en profondeur les exigences de la Convention de 2003 et de s’approprier les rôles qui leur incombent dans la préparation du dossier d’inscription.
La séance a été caractérisée par une assiduité et une implication manifeste des représentants des institutions culturelles illustrant leur volonté collective d’accompagner cette dynamique impulsée par le Gouvernement.
Ce projet porté par la vision du Président de la République et le leadership du Ministre en charge de la Culture, Babalola Jean-Michel Abimbola, s’inscrit dans une stratégie plus large de valorisation et de rayonnement du patrimoine béninois à l’international.
Après les succès enregistrés avec Guèlèdè et Koutammakou, le Bénin entend désormais faire reconnaître le Vodun comme un ensemble vivant de pratiques, de croyances et d’expressions artistiques authentiques.
Le Conseiller technique à la Culture, Florent Raoul Coua-Zotti, représentant le ministre, rapporté par les services de communication du gouvernement, a salué une démarche qu’il juge structurante pour le pays. À ses côtés, le Directeur général de l’Agence de sauvegarde de la culture d’Adja-Tado, Dr Paul Akogni, a souligné la nécessité d’un travail méthodique pour garantir la recevabilité du dossier.
Les universitaires, dont les professeurs Dodji Amouzouvi et Bienvenu Akoha, ainsi que les cadres techniques des trois autres agences de sauvegarde, ont réaffirmé leur engagement collectif. Tous s’accordent sur l’importance d’obtenir cette reconnaissance internationale, perçue comme un levier de valorisation, de transmission et de rayonnement de l’héritage culturel béninois.
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