Romuald Wadagni reçoit le soutien des députés démissionnaires du parti "Les Démocrates". Après leur démission du principal parti de l’opposition, les députés démocrates ont décidé de soutenir le candidat de la mouvance pour la présidentielle d’avril 2026. Ils l’ont fait savoir, dimanche 16 novembre 2025, lors d’une cérémonie organisée pour la circonstance à Cotonou.
« Après une analyse approfondie, libre de toute pression et affranchie de toute passion, nous avons pris la décision d'apporter notre soutien au candidat Romuald Wadagni », a déclaré le député Constant Nahum, porte-parole des députés démissionnaires cité par le journal Le Matinal. Le député a indiqué que son choix et celui des autres parlementaires dont il porte la parole ne signifient pas qu’ils ont renoncé à leur liberté de penser. « Il (le choix) est réfléchi, il est construit, il est ancré dans la réalité du pays. Il est lié à la nécessité de préserver l'intérêt national », a-t-il insisté.
Constant Nahum a dévoilé leurs motivations et les qualités qui ont jouées en faveur du ministre d’État chargé de l’économie et des finances. Selon le député, Romuald Wadagni s’est imposé comme « une figure de stabilité et de maîtrise avec une trajectoire marquée par la compétence technique, la discipline budgétaire, l'intégrité personnelle et la rigueur administrative ». « Nous avons choisi la cohérence. Nous avons choisi la stabilité. Nous avons choisi la responsabilité et nous avons choisi de soutenir Romuald Wadagni », a-t-il laissé entendre.
Il a également appris que leur décision de soutenir le candidat de la mouvance est un choix porté sur « la continuité constructive du sérieux budgétaire, de la discipline administrative, mais aussi du rassemblement, du dialogue et du dépassement des clivages ». « Nous faisons le choix d'un leadership apaisé, d'une gouvernance rationnelle et d'une vision tournée vers des résultats », a ajouté le député démissionnaire.
Ces députés démissionnaires ont quitté le parti politique dirigé par l'ex-président Boni Yayi évoquant plusieurs raisons dont des « pratiques internes regrettables qui ont progressivement érodé la confiance, fragilisé l'unité et compromis le fonctionnement démocratique du parti ».
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