Des députés au Parlement béninois lors de la plénière de révision de la constitution
Un député, un maire, un conseiller communal ou municipal ne peut plus démissionner de son parti et conserver son mandat. C’est l’une des dispositions introduites dans la Constitution par les députés de la 9ᵉ législature à la faveur d’un vote de révision de la loi fondamentale intervenue au petit matin de ce samedi 15 novembre 2025.
L’article 80 modifié de la Constitution dispose que : « Les députés sont élus au suffrage universel direct sur des listes de partis politiques. La durée du mandat est de sept (07) ans renouvelables ». Mais il précise que : « Tout député qui, par démission, cesse d’être membre du parti l’ayant présenté à l’élection législative, perd son mandat ». Le même article réaffirme que « chaque député est le représentant de la Nation tout entière et tout mandat impératif est nul ».
Pour les maires et élus communaux et municipaux, il faut se référer à l’article 151 modifié. Cet article dispose que les collectivités s’administrent librement par des conseils élus sur des listes de partis politiques pour un mandat de sept (07) ans renouvelables dans les conditions fixées par la loi. Tout élu qui, par démission, cesse d’être membre du parti l’ayant présenté à l’élection, perd son mandat.
En introduisant ces dispositions dans la Constitution, les députés ont opté a adopté une solution légale à la question de la transhumance politique des élus au Bénin. Cette nouveauté s’inscrit sans doute dans la logique de la réforme du système partisan.
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