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Renforcement du secteur du riz : la CEDEAO et la BAD signent un accord de don de plus de 7,2 milliards FCFA

Renforcement du secteur du riz : la CEDEAO et la BAD signent un accord de don de plus de 7,2 milliards FCFA

La Banque africaine de développement (BAD) et la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) signent un accord de don de 12 millions de dollars pour renforcer les chaînes de valeur du riz et stimuler la sécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest.

La Banque africaine de développement (BAD) et la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) signent un accord de don de 12 millions de dollars pour renforcer les chaînes de valeur du riz et stimuler la sécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest.

Champ de riz

Champ de riz

Un investissement de 12 millions de dollars (7,2 milliards de FCFA) pour promouvoir la souveraineté rizicole dans les pays de la CEDEAO. C’est un don de la Banque africaine de développement  (BAD) pour la mise en œuvre du projet de développement de chaînes de valeurs rizicoles résilientes (REWARD) en Afrique de l'Ouest.

 

D'après les informations relayées, mardi 11 mars 2025, par la CEDEAO sur son site internet, l’accord de don a été signé lundi 10 mars 2025 au siège de la Commission de la CEDEAO à Abuja, au Nigeria. Le président de la Commission de la CEDEAO, Dr. Alieu Omar Touray, a signé l'accord au nom de la Commission, tandis que le directeur général de la BAD pour le Nigeria, Dr. Abdul Kamara a signé au nom de la BAD.

 

Le projet REWARD fait partie d'un programme régional de développement du riz financé par la BAD dans 15 pays d'Afrique de l'Ouest. Ce programme multinational, en plusieurs phases, est évalué à 650 millions de dollars US et vise à promouvoir la souveraineté rizicole dans tous les États membres de la CEDEAO.

 

Dans son allocution, le directeur général du département Nigéria de la Banque africaine de développement, Abdul Kamara, a souligné l’engagement de l’institution financière à renforcer la sécurité alimentaire et le développement de la chaîne de valeur dans la région. « En 2021, l’Afrique de l’Ouest a produit environ 14 millions de tonnes de riz usiné, alors que la demande dépassait les 22 millions de tonnes. Ce déficit a conduit à d’importantes importations de riz, qui coûtent à la région 3,5 milliards de dollars par an », indique-t-il.

 

Il assure alors que le projet REWARD est une étape majeure vers la réduction de la dépendance aux importations, la stimulation de la production alimentaire et la réduction de la vulnérabilité aux fluctuations du marché mondial dans la région.

 

Le succès du projet de développement de chaînes de valeurs rizicoles résilientes contribuera sans doute à alimenter des millions de personnes, à générer des emplois, à stabiliser les économies et à renforcer la résilience de la sous-région ouest africaine face aux éventuelles crises alimentaires.

 

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