Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), est confronté à une nouvelle épreuve. Après avoir surmonté des défis personnels devant la CAF et la FIFA, il doit faire face à une crise au sein de son comité exécutif. Le secrétaire général adjoint de la FECAFOOT claque la porte.

« Par la présente, j'ai l'honneur de vous faire part de ma décision de démissionner de mes fonctions de Secrétaire général adjoint de la Fédération camerounaise de football », écrit Benoît Ossoemeyang Angbwa dans une lettre adressée au président Eto’o, lundi 7 avril 2025.

Le démissionnaire indique que cette décision, « mûrement réfléchie », est motivée par « des conditions de travail devenues exécrables et incompatibles avec l'exercice serein et efficace de (ses) missions ». Il affirme que cet état de fait est dû au « harcèlement moral et psychologique » dont il a été victime de la part du secrétaire général en fonction.

Ces faits de harcèlement se traduisent notamment par des « propos méprisants et dévalorisants, parfois insultants ; des restrictions excessives entravant l'exercice de (ses) fonctions ; l’antipathie et agressivité verbale ; le refus manifeste de collaboration ; un acharnement injustifié et des critiques systématiques à visée dénigrante ».

L'ancien joueur Benoît Angbwa souligne que malgré son engagement, sa rigueur et son attachement aux valeurs de la Fédération, l'environnement professionnel actuel ne lui permet plus « d'évoluer dans un cadre propice à l'épanouissement et à la performance ».

Il a remercié le président de la FECAFOOT pour « les expériences professionnelles enrichissantes acquises au sein de la Fédération » et pour la collaboration dont il a bénéficié durant son mandat. Benoît Angbwa avait été nommé en novembre 2024.