Un grand nom de la littérature africaine s’en est allé. L’écrivain et dramaturge José Pliya n’est plus. Selon les informations de Banouto, il est décédé le samedi 12 avril 2025 à Miami aux États-Unis. Il est passé de vie à trépas à quelques jours de ses 59 ans qui étaient prévus pour le 17 avril 2025.

L’illustre disparu est fils d’un ancien ministre et écrivain de renom : Jean Pliya. Mais pas que. Il était, depuis le 10 mai 2023, le chargé de mission du chef de l’État béninois Patrice Talon. Avant ce poste, il était le directeur général de l'Agence National de promotion des Patrimoines et de développement du Tourisme (ANPT) au Bénin.

Professeur de lettres modernes de formation, José Pliya est l’auteur de dix-sept pièces qui mettent en scène des êtres solitaires, égarés, confrontés à une identité vacillante, menacée par des déplacements incessants.

Il s’est également fait une bonne réputation au-delà du territoire national. Il a dans un premier temps exercé les fonctions de directeur de l’alliance franco-camerounaise de N’gaoundéré, au Cameroun,

En 1998, a commencé son histoire d'amour avec les Antilles. Il est ainsi nommé directeur de l’Alliance Française de la Dominique. Il a créé le premier festival de théâtre franco-créole de la Dominique à l’occasion de la journée mondiale de la Francophonie en mars 2001. Il a été ancien directeur de L’Artchipel, de 2005 à 2015, scène nationale de Guadeloupe, est décédé au Bénin.

Au cours de sa carrière, José Pliya a par ailleurs travaillé au rectorat de la Martinique, comme délégué académique aux arts et à la culture, avant de devenir directeur général de la scène nationale de Guadeloupe.

José PLIYA a été, tout au long de son parcours, un ardent défenseur de la culture francophone. Ses pièces, parmi lesquelles « Cannibales » ou « Monsieur, Blanchette et le Loup », ont été jouées sur tous les continents.

Il avait également été fait Chevalier des Arts et des Lettres par la France en 2022. Il avait reçu les insignes de chevalier de l’ordre des Arts et des lettres des mains Marc Vizy, alors  ambassadeur de France au Bénin.