societe

CRIET : une demande des avocats de l’ex-chef d’état-major de la Marine rejetée

CRIET : une demande des avocats de l’ex-chef d’état-major de la Marine rejetée

Au Bénin, la CRIET a rejeté, jeudi 30 janvier 2025, la mise en liberté provisoire de l’ancien chef d’état-major de la marine, Jean Léon Olatoundji poursuivi dans deux dossiers.

Au Bénin, la CRIET a rejeté, jeudi 30 janvier 2025, la mise en liberté provisoire de l’ancien chef d’état-major de la marine, Jean Léon Olatoundji poursuivi dans deux dossiers.

Pas de liberté provisoire pour Jean Léon Olatoundji, l’ex-chef d’état-major de la marine béninoise. La CRIET a rejeté la demande de mise en liberté provisoire de l’officier supérieur poursuivi dans deux dossiers.

 

Cette demande de libération de l’ex-patron de la marine a été sollicitée par ses conseils. Les avocats ont évoqué la résidence permanente du capitaine de vaisseau avec sa famille pour garantir la représentation de leur client. Mais la Cour ne veut pas prendre le risque.

 

 

Arrêté et placé en détention provisoire, Jean Léon Olatoundji est poursuivi dans deux dossiers devant la juridiction spéciale. Dans le premier dossier, Jean Léon Olatoundji est accusé d’avoir abusé de ses fonctions dans une affaire de transport des marchandises sur le fleuve Niger.

 

Selon l’accusation, les faits reprochés au capitaine de vaisseau seraient liés à une supposée affaire de contrebande sur le fleuve Niger après la fermeture des frontières terrestres entre les deux pays en 2023. Le capitaine de vaisseau n’a pas reconnu les faits lors de son inculpation.

 

 

Le second dossier dans lequel l’ex-chef d’état-major est celui de vol présumé de carburant à la base navale du Bénin. Mais l’officier de la marine béninoise n’a pas encore été entendu par la Cour sur ces accusations.

 

Dans ce dossier devant la Criet, 14 militaires sont poursuivis pour des faits présumés « d’abus de fonctions, recel de vol et blanchiment de capitaux ». Six parmi eux sont poursuivis sans mandat de dépôt tandis que les huit autres sont sous mandat de dépôt.

 

Il leur est reproché d'avoir détourné une partie du stock de carburant destiné à ravitailler les patrouilleurs de la Marine nationale. Contre ses accusations, les 14 prévenus ont plaidé non coupable à leur inculpation devant les juges.

 

0 commentaire

0 commentaire