Le gouvernement tape du poing sur la table. Après les dernières bavures policières, notamment celle ayant conduit à la mort du jeune Faycal Ouarou à Parakou, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a réagi. C’était à la faveur d’une rencontre entre l’autorité ministérielle et le haut commandement de la police républicaine tenue dans la matinée du mardi 26 novembre 2024.
Pour le ministre de l’Intérieur, Alassane Séïdou, les bavures policières sont « inacceptables ». Fayçal Ouorou a été retrouvé mort après avoir été interpellé par des agents de police dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 novembre, selon des sources proches de sa famille.
Le ministre insiste sur le fait que ces actes sont contraires aux valeurs que prône et promeut la police républicaine. Il urge donc de prendre des mesures drastiques pour que cela ne se reproduisent plus.
« Désormais, un agent qui va se rendre coupable de la mort d'un honnête citoyen doit pouvoir en repondre », a prevenu le ministre de l'interieur, Allasane Séidou, qui a recontré le haut commandement de la police républicaine ce 26 novembre 2024.
Il ajoute que tout agent qui va se rendre coupable de la mort de citoyen va se voir « appliquer la sanction maximale, c’est-à-dire 60 jours d’arrêt de rigueur et il va passer devant un conseil de discipline qui va prononcer sa radiation ». Le ministre précise que les sanctions ne s’arrêtent pas là. Le policier coupable sera traduit en justice pour la peine pénale qui sera prononcée par le juge, martèle l’autorité ministérielle.
Dans cette affaire, cinq policiers ont été placés en arrêt de rigueur en attendant les résultats des enquêtes en cours. Le procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Parakou supervise l’enquête judiciaire, tandis qu’une enquête administrative est conduite par l’Inspecteur technique de la police républicaine.
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Ishak
il y a 2 semaines