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Mali : la CPI condamne Abdoulaziz al-Hassan, ex-djihadiste d'Ansar Dine, à 10 ans de prison

Mali : la CPI condamne Abdoulaziz al-Hassan, ex-djihadiste d'Ansar Dine, à 10 ans de prison

La Cour pénale internationale (CPI) a prononcé, mercredi 20 novembre 2024, une peine de dix ans de prison contre Abdoulaziz al-Hassan, un ancien membre du groupe djihadiste Ansar Dine, pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis à Tombouctou entre 2012 et 2013.

La Cour pénale internationale (CPI) a prononcé, mercredi 20 novembre 2024, une peine de dix ans de prison contre Abdoulaziz al-Hassan, un ancien membre du groupe djihadiste Ansar Dine, pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis à Tombouctou entre 2012 et 2013.

Abdoulaziz al-Hassan, un ancien membre du groupe djihadiste Ansar Dine

Abdoulaziz al-Hassan, un ancien membre du groupe djihadiste Ansar Dine

Le verdict est tombé dans l'affaire d'Abdoulaziz al-Hassan. La Cour pénale internationale (CPI) a condamné, mercredi 20 novembre 2024, l’ex-djihadiste à une peine de dix ans d'emprisonnement. Ce jugement fait suite à sa condamnation en juin dernier pour divers crimes graves survenus durant la période où le nord du Mali était sous le contrôle d'organisations djihadistes. 


Le procureur avait initialement requis une peine beaucoup plus sévère de 22 ans, soulignant la gravité des actes de torture et des persécutions infligées aux habitants de Tombouctou, surnommée la « ville aux 333 saints ».

 

La présidente de la chambre, la juge Kimberly Prost, a justifié cette peine considérée comme clémente en affirmant qu'al-Hassan n'était qu'un « simple commissaire de la police islamique », sans être le principal responsable du groupe. 

 

Elle a précisé que sa responsabilité découlait principalement de son rôle au sein d'une structure répressive mise en place par Ansar Dine. Bien que son rôle ait été significatif dans le système répressif instauré à Tombouctou, il n'était pas considéré comme une figure centrale dans la direction d'Ansar Dine ou d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).


Les crimes pour lesquels al-Hassan a été reconnu coupable incluent des actes de torture et des violations des droits humains qui ont marqué les habitants de la région. La juge Prost a noté que les actions du groupe avaient créé un climat de peur et de violence qui a laissé des cicatrices psychologiques durables sur les victimes. Bien que le jugement ait été rendu, les parties ont encore la possibilité d'interjeter appel.


La CPI prévoit également de lancer prochainement une procédure visant à fournir des réparations aux victimes des atrocités commises durant cette période troublée.

 

 

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