Réclusion criminelle pour un cinquantenaire à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). L’homme a été condamné à huit ans de réclusion criminelle pour tentative de viol sur mineures de moins de treize ans.
Les faits pour lesquels la CRIET a condamné le mis en cause remontent à août 2019, à Bassila, commune du département de la Donga, au nord-ouest du Bénin. A l’époque, la victime était âgée de 8 ans.
L’accusé a été retrouvé dans sa chambre avec la fillette en tenue légère par une dame. De passage devant la chambre de l’accusé, la femme a aperçu la petite sœur de la victime devant la porte de l'accusé. Interrogée sur les motifs de sa présence en ces lieux, la fillette de cinq ans a expliqué que sa grande sœur était à l’intérieur.
L’homme de 50 ans aurait promis deux cent francs CFA à la petite. Et ce serait cette modique somme que la petite était venue chercher quand l’accusé a voulu profiter de l’occasion. Il a enfermé la fillette dans sa chambre et l'a mise en tenue d'Ève, selon les accusations présentées par le parquet spécial.
Selon les enquêtes préliminaires, la petite sœur de la victime a déclaré avoir été aussi abusée par l’accusé. Les filles ont déclaré aussi que l'accusé n'était pas à son premier forfait.
Dénégation de l’accusé
A la barre ce mardi 6 février 2024, l’accusé n’a pas reconnu les faits. Il a catégoriquement nié les faits. Devant le juge, l’accusé a déclaré que la dame qui l'a dénoncé avait un antécédent avec son père. Elle serait dans la logique de vengeance pour lui porter préjudice.
Le ministère public a fait remarquer que l’accusé avait, lors des enquêtes préliminaires, avoué avoir tenté d'abuser de la fille de 8 ans. Dans sa déposition à l’audience du mardi 6 février 2024, l’accusé a reconnu avoir juste donné 100f aux filles en guise d'aumône.
Le ministère public a requis 10 ans de réclusion criminelle contre le cinquantenaire. Mais la Cour n’a pas suivi la réquisition du parquet spécial. La CRIET a condamné l’accusé à 8 ans de réclusion criminelle.
La Cour l’a également condamné à payer 500 000 FCFA à titre de dommages et intérêts aux filles et le franc symbolique pour l'Institut national de la femme (INF).
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