Un réseau international de trafic de voitures démantelé en France. Une enquête ouverte pour démanteler le réseau a abouti, vendredi 15 septembre 2023, à la mise en examen à Paris de sept personnes. Selon Actu17, les sept personnes concernées sont soupçonnées d’avoir dérobé et exporté environ 200 voitures, en Île-de-France, en Suisse, en Belgique et en Allemagne, depuis le début de l’année 2021 jusqu’en avril 2022. Le préjudice de leur acte est estimé à plusieurs millions d’euros.
Une stratégie fort simple
« Les voitures étaient commandées en amont par des clients africains. Il y a notamment des Peugeot 3008 très appréciés sur ce continent où les routes sont mauvaises », explique une source proche du dossier rapportée par le média.
La stratégie des membres de ce réseau international est fort simple. Ils dérobent les véhicules dans la rue ou sur des parkings, notamment en région parisienne. Ces véhicules volés sont ensuite stockés plusieurs jours, le temps de vérifier si le dispositif de géolocalisation a été bien neutralisé. Ils sont ensuite convoyés vers le port d’Anvers en Belgique ou au Havre en Seine Maritime, avant d’être embarqués dans des containers vers la Gambie ou le Sénégal.
Les premiers résultats des investigations
L’enquête a été ouverte en 2021 en Gambie suite à la découverte d’un container contenant des voitures volées. L’office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO) de la France a été informé de la découverte et a été chargé de mener des investigations pour démanteler le réseau.
Après des mois de surveillance, l’équipe du réseau a été interpellée en début de la semaine du 11 septembre 2023 en région parisienne. Les investigations ont révélé que le commanditaire présumé est un Sénégalais de 38 ans en situation irrégulière en France. Il travaille clandestinement comme maçon. Il a déjà été arrêté, l’année dernière à la frontière de la Suisse en compagnie d’un complice qui a avoué avoir été payé 500 euros, pour assurer le convoyage d'une voiture volée.
Le commanditaire présumé faisait de nombreux déplacements en Allemagne, en Belgique et en Suisse. Il a indiqué qu'il se déplaçait pour faire des demandes d'asile. L’enquête se poursuit pour éclairer les zones d’ombres qui subsistent encore dans cette affaire.
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