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Méta devant la justice pour avoir racheté Instagram et WhatsApp

Méta devant la justice pour avoir racheté Instagram et WhatsApp

Le groupe Meta de Mark Zuckerberg a été devant le tribunal de Washington, lundi 14 avril 2025, pour répondre aux accusations de la Federal Trade Commission (FTC). Le gendarme antitrust américain estime que l'entreprise a étouffé toute concurrence avec l'achat d'Instagram et WhatsApp. Mais le groupe de Menlo Park conteste toutes les charges.

Le groupe Meta de Mark Zuckerberg a été devant le tribunal de Washington, lundi 14 avril 2025, pour répondre aux accusations de la Federal Trade Commission (FTC). Le gendarme antitrust américain estime que l'entreprise a étouffé toute concurrence avec l'achat d'Instagram et WhatsApp. Mais le groupe de Menlo Park conteste toutes les charges.

Le Meta pourrait se voir contraint de se séparer d’Instagram et WhatsApp à l'issue d'un procès démarré lundi au tribunal de Washington. Selon les informations rapportées par Minted, c'est la Federal Trade Commission (FTC) qui poursuit Meta. Et pour cause, elle estime que l'achat d’Instagram en 2012 et celui de WhatsApp en 2014 visait à stopper toute concurrence et à régner totalement sur le marché des réseaux sociaux et de la messagerie.

 

En 2021, Meta a fait face à la justice pour la même affaire, dans les dernières semaines de l'administration Trump, fin 2020. Après une longue procédure, la FTC était d'accord avec les opérations d'acquisition d'Instagram et de WhatsApp, respectivement pour un milliard et 19 milliards de dollars.

 

Mais en 2025, la FTC, soutenue par une quarantaine d’États américains, revient sur l’affaire et la nomme « killer acquisitions », faisant référence à l'acquisition d’Instagram et de WhatsApp pour éviter la compétition.

 

Meta conteste toutes les charges

 

Le groupe basé à Menlo Park insiste de son côté sur les « milliards de dollars investis » pour faire d’Instagram et WhatsApp des réussites. « Nous avons rendu les applications plus performantes, plus fiables et plus sécurisées », ce qui profite directement aux utilisateurs, argue-t-il. Meta considère comme point faible du dossier monté par le gendarme antitrust la manière dont le marché est délimité.

 

L’entreprise de Mark Zuckerberg conteste les charges retenues contre elle, soulignant la non-prise en compte de TikTok, YouTube ou X, qui sont également des concurrents. Elle rappelle également que l’acquisition des deux médias sociaux avait été validée par la FTC.

 

Selon les informations de Minted, Meta souhaite éviter un procès médiatisé afin de protéger Mark Zuckerberg et de garder certaines informations secrètes. Malgré ses tentatives auprès du président américain Donald Trump pour un possible retrait des charges, Meta reste dans le viseur du camp présidentiel.

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