Assimi Goïta, président de transition au Mali et Emmanuel Macron, président de France
La pilule passe mal à Paris après l’annonce par la justice malienne de l’ouverture d’une enquête contre Yann Vezilier, agent de renseignement français. Dans une déclaration, le ministère français des affaires étrangères a fait savoir que la détention depuis le 13 août 2025 de son fonctionnaire est illégale.
« Il s’agit d’un Français qui est membre de l’ambassade de France à Bamako et qui est dûment accrédité auprès des autorités maliennes avec un passeport diplomatique et inscrit sur les listes diplomatiques maliennes. Cette détention est ainsi tout à fait inadmissible », tempête-t-il.
Pour le Quai d'Orsay, la détention de Yann Vezilier « s’effectue en dehors de tout cadre légal et c’est une violation flagrante de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques ». Les autorités françaises affirment avoir été informées de l’arrestation de leur ressortissant qu’à la télévision malienne le 14 août.
Interpellé en août 2025, Yann Vezilier est accusé de participation à une conspiration visant à déstabiliser les institutions de la République et impliquant un certain nombre de militaires maliens. Ces accusations sont fallacieuses, selon Paris.
« Nous la condamnons avec la plus grande fermeté et d’autant plus qu’elle s’est faite en dehors de tout cadre légal », soutient le ministère français des affaires étrangères.
Les autorités françaises affirment toutefois multiplier les démarches envers les autorités maliennes et avec ses partenaires pour obtenir la libération de l’officier dans les meilleurs délais.
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