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Elections générales 2026 au Bénin : l’opposition proteste contre la non-relecture du code électoral

Elections générales 2026 au Bénin : l’opposition proteste contre la non-relecture du code électoral

Le cadre de concertation de l’opposition a protesté, mercredi 12 mars 2025, contre la non-relecture du code électoral à moins d'un an des élections générales de 2026.

Le cadre de concertation de l’opposition a protesté, mercredi 12 mars 2025, contre la non-relecture du code électoral à moins d'un an des élections générales de 2026.

Photo du présidium

Photo du présidium

Le cadre de concertation de l’opposition mécontent de la non-relecture du code électoral.

 

Mercredi 12 mars 2025, le cadre de concertation de l’opposition, plateforme réunissant des partis d’opposition au régime du président Patrice Talon s'est réuni au Chant d'Oiseau à Cotonou.

 

La rencontre a permis aux différents représentants de formations politiques d’examiner les imperfections du nouveau code électoral promulgué en mars 2024. 

 

« Cette démarche dépasse les clivages partisans et engage l'ensemble des forces vives de la nation soucieuses de la consolidation de la démocratie et de la préservation de la paix sociale », professe Antoine Guédou Vissetogbé, porte-parole du regroupement. 

 

Des débats généraux qui ont suivi, rapporte-t-il, « les participants ont unanimement souligné qu'appliquer sans un large consensus, ce Code électoral menace la paix au Bénin ».

 

« Nous protestons avec la dernière rigueur contre la non-relecture du code électoral et l'opposition récurrente du pouvoir au dialogue national, malgré l'appel de personnalités morales et physiques comme le Clergé, les anciens présidents de la République, les anciens présidents d'institution et la société civile », a déclaré le porte-parole du cadre de concertation de l'opposition. 

 

La plateforme appelle « solennellement l'attention de la Communauté nationale et internationale sur les risques que représente le nouveau Code électoral promulgué en mars 2024 ».

 

Elle décide de saisir par toutes les voies légales en toute responsabilité les institutions internationales pour prévenir « le chaos que prépare le régime de la Rupture pour favoriser des élections frauduleuses ». 

 

La protestation du cadre de concertation de l'opposition intervient quelques jours après la déclaration de Patrice Talon dans laquelle il exprime son opposition à la « relecture du code électoral ». C'était lors de la rencontre du comité de pilotage de l’audit du fichier électoral, le lundi 24 février 2025. 

 

Jugé exclusif par l’opposition, le nouveau texte électoral oblige les duos candidats à l’élection présidentielle de 2026 à se faire parrainer par 15% des députés et ou maires contre 10% dans l’ancien code électoral. 

 

Selon le texte, il faudra 28 députés et maires pour parrainer un candidat à l’élection présidentielle. La loi souligne que les députés et les maires ne peuvent parrainer que des candidats membres ou désignés par leurs partis. 

 

Avec le nouveau code électoral, seuls les partis ayant obtenu au moins 20% des suffrages exprimés dans chaque circonscription électorale peuvent prétendre à un siège au niveau de l’Assemblée nationale contre seulement 10% des suffrages exprimés au plan national exigés dans l'ancienne loi. 

 

Créé le dimanche 10 novembre 2024, le cadre de concertation des partis et mouvements politiques d’opposition regroupent Les Démocrates (LD), la Nouvelle Force Nationale (NFN), le Mouvement Populaire de Libération (MPL), la Grande Solidarité Républicaine (GSR) et le mouvement « Nous le ferons » de Daniel Edah.

 

L’objectif de la plateforme est de mener une synergie d'action dans le cadre des élections générales de 2026.

 

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