Des membres du gouvernement au domicile du défunt ministre Yves  Kouaro Chabi, à Vakon, Akpro-Missérété, commune voisine de Porto-Novo. La délégation y était pour présenter les condoléances du gouvernement à sa famille éplorée et lui manifester le soutien de l’Exécutif.

Ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Yves Kouaro Chabi est décédé dans un accident de la circulation dans la nuit du jeudi 20 février à l’entrée de Parakou. En plus du chauffeur, il était à bord du véhicule avec son épouse et son garde du corps. Ce dernier a aussi perdu la vie dans l’accident. Rescapés, son épouse et le chauffeur ont été admis à l’hôpital.

Selon La Nation, journal du service public, la délégation était conduite par Adidjatou Mathys, ministre du travail et de la fonction publique. Elle était composée des ministres Salimane Karimou des enseignements maternel et primaire ; Alassane Séïdou de l’Intérieur et de la Sécurité publique ; Modeste Kérékou de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises et Eléonore Yayi Ladékan de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique.

 En plus de ces sept ministres, les ministres-conseillers Janvier Yahouédéou et Expédit Houessou et le Secrétaire général du gouvernement, Edouard Ouin-Ouro.

Les obsèques du défunt ministre sont prévues pour le 1er mars à Parakou. Il recevra les hommages de la République et sera inhumé dans l’intimité familiale, a-t-on appris. La présence du chef de l’Etat à la cérémonie d’hommage est annoncée.

Le décès brutal du ministre a créé un émoi au sein de la classe politique, entrainant une avalanche de réaction de condoléances et de soutien aussi bien de l’opposition que la mouvance présidentielle.