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Adrien Houngbédji plaide pour les prisonniers et exilés politiques et prône le dialogue

Adrien Houngbédji plaide pour les prisonniers et exilés politiques et prône le dialogue

L’ancien président du défunt Parti du renouveau démocratique (PRD), Maître Adrien Houngbédji a reçu les vœux du nouvel An des anciens barons de sa formation politique ce week-end. A la faveur de cette rencontre, l’ex-président de l’Assemblée nationale a plaidé pour les exilés et personnalités politiques en prison.

L’ancien président du défunt Parti du renouveau démocratique (PRD), Maître Adrien Houngbédji a reçu les vœux du nouvel An des anciens barons de sa formation politique ce week-end. A la faveur de cette rencontre, l’ex-président de l’Assemblée nationale a plaidé pour les exilés et personnalités politiques en prison.

Maitre Adrien Houngbédji

Maitre Adrien Houngbédji

Maitre Adrien Houngbédji prend la parole et aborde des sujets qui fâchent.

 

A l’occasion de la présentation de vœux entre les anciens barons du défunt Parti du renouveau démocratique (PRD), ce week-end du 1er février, Maître Adrien Houngbédji, sans le nommé, a évoqué le procès de Olivier Boko.

 

 

« Je veux être honnête. Ce que nous avons vu cette semaine, c’est la conséquence de l’exclusion. La victime n’est pas mon ami. Donc, ce n’est pas la personne de l’intéressé qui me préoccupe. Ce qui me préoccupe, ce sont les principes », a-t-il déclaré dans un enregistrement vidéo publié sur Youtube et partagé sur les réseaux sociaux.

 


Adrien Houngbédji  a rappelé les idéaux qui ont conduit à la création du PRD en 1990. Il a relevé que le parti a toujours rêvé d’un Bénin libre où l'État de droit et la démocratie seraient respectés. « Nous rêvions d’un Bénin de liberté. Nous rêvions d’un Bénin où l’Etat de droit est respecté », a-t-il fait savoir.

 


Ces aspirations, selon lui, sont menacées par la répression politique actuelle qui voit des compatriotes incarcérés pour des délits d’opinion ou contraints à l’exil.

 

 

Il prend ainsi le contre-pied de ceux qui affirment qu’il n’y a pas de prisonniers politiques au Bénin ni d’exilés politiques. « Nous ne voulions pas que des Béninois soient en prison pour des délits d’opinion. C’est ça notre rêve », a-t-il insisté.

 

 

L'ancien président de l'Assemblée nationale a insisté sur le fait que la démocratie doit permettre à tous les citoyens de s'exprimer librement. Il estime nécessaire de faire sortir les prisonniers politiques et de permettre le retour des exilés, affirmant que cela est essentiel pour la réconciliation nationale. 


« Nous devons rester toujours rassemblés pour construire ensemble le pays. Donc ma conviction forte, c’est que les prisonniers politiques, il faut les sortir. Ma conviction forte, c’est que ceux qui sont en exil, il faut qu’ils reviennent. C’est comme ça que nous avions fait la Conférence nationale », a martelé ce vieux briscard de la vie politique nationale.


Dans sa vision, le dialogue est fondamental pour résoudre les différends qui divisent le pays. Houngbédji a proposé que les acteurs politiques se retrouvent pour discuter ouvertement des problèmes qui les opposent et trouver des solutions communes.

 

« J’en appelle de mes vœux à ce que nous nous retrouvions sous l’arbre à palabre, que nous mettions tout sur table », souhaite-t-il.

 


Le plaidoyer de Houngbédji intervient dans un contexte où le climat politique au Bénin est marqué par des tensions croissantes. Son appel à un dialogue inclusif pourrait représenter une voie vers une décrispation nécessaire dans le pays. 

 

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