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Talon - Boko : le procureur Mario Mètonou confirme un secret de polichinelle sur les 02 hommes

Talon - Boko : le procureur Mario Mètonou confirme un secret de polichinelle sur les 02 hommes

Ce qui se susurrait à propos de Olivier Boko comme étant l'homme sans qui rien ne se décidait au sein de la Rupture a été confirmé par Mario Metonou, procureur spécial de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Dans son réquisitoire, jeudi 30 janvier 2025, il est revenu sur la proximité de l’homme d’affaires avec le chef de l’État béninois, Patrice Talon.

Ce qui se susurrait à propos de Olivier Boko comme étant l'homme sans qui rien ne se décidait au sein de la Rupture a été confirmé par Mario Metonou, procureur spécial de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Dans son réquisitoire, jeudi 30 janvier 2025, il est revenu sur la proximité de l’homme d’affaires avec le chef de l’État béninois, Patrice Talon.

Patrice Talon et Olivier Boko

Patrice Talon et Olivier Boko

Qui était Olivier Boko au sein du régime Talon ? Beaucoup auraient répondu qu'il est le véritable N°2 du système. Eh bien, on a désormais la réponse. 

Mario Metonou,  le Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) est revenu, jeudi 30 janvier 2025, sur la complicité entre les deux hommes lorsqu’il faisait sa réquisition dans le dossier de "complot contre la sureté de l’État" dans lequel Boko a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle. 

 

Pour Mario Metonou, Olivier Boko n’est pas qu’un simple ami de Patrice Talon, mais il est « l’homme le plus proche du président de la République, son ombre, celui-là qui, sans fonctions officielles concentrait pourtant entre ses mains tous les pouvoirs d’État tel un président bis ».

 

Interpellé par la police dans la nuit du 23 au 24 septembre 2024, l’homme d’affaires a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle. La CRIET l'a reconnu coupable des faits de complot contre la sûreté de l’État et de corruption d'agent public. La même sentence a été prononcée contre Oswald Homeky, ex-ministre des sports, et Roch Niéri, le beau-frère de l’homme d’affaires, tous mis en cause dans le dossier. 

 

Olivier Boko, d'après le procureur spécial  est le « frère siamois » du président Patrice Talon. Selon l'accusation, il a mobilisé des fonds pour le financement d'un coup d’État contre l’actuel locataire de la Marina.

Les fonds, soit 1 500 000 000 FCFA, auraient  été remis à Oswald Homeky, l'ex-ministre de la jeunesse et des sports co-accusé dans le dossier. L'ex-membre du gouvernement se serait approché du commandant de la Garde républicaine, Dieudonné Tévoédjrè à qui il a remis les sous pour réaliser le coup de force. Mais le projet n’ira pas à son terme puisque l’homme chargé de la sécurité de Patrice Talon fera une dénonciation à la police. 

 

Olivier Boko n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés devant la juridiction spéciale. L’homme d’affaires a déclaré que s'il était impliqué dans un projet de coup d'Etat contre le président Talon, il n'aurait pas écourté son séjour au Maroc quand le président lui a demandé de rentrer sur Cotonou, encore moins, sorti de chez lui à 2 h du matin à la demande du Chef de l'Etat pour se faire interpeller en chemin.

 

Oswald Homeky ne reconnaît pas non plus les faits mis en charge. Il dément  avoir entrepris le chef de la sécurité présidentielle. L'ancien ministre assure que les ressources qu'il a sollicité  étaient destinées à financer les activités de 803 unités politiques sur l'ensemble du territoire dans le cadre des activités de la Dynamique OB26.

 

L'ex-ministre a soutenu que le véhicule avec une fausse immatriculation dans lequel se trouvait la somme de 1,5 milliard FCFA était un cadeau qu'il voulait offrir à un frère.

 

Il a fait savoir aux enquêteurs que la somme de 55 millions FCFA dans le compte ouvert au profit du commandant de la garde prétorienne en Côte d'Ivoire est un prêt.

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