Réponse du porte-parole du président de l’Assemblée nationale aux critiques des députés de l’opposition. Invité mardi 12 novembre 2024 sur la télévision hémicycle, Vitali Boton a réagi aux récriminations des députés membres du parti "Les Démocrates" contre le rapport d’activités du chef du parlement. Les 28 députés de l’opposition ont voté contre le rapport d’activités de Louis Vlavonou
En réponse aux critiques, le porte-parole de Louis Vlavonou a fait comprendre que tout œuvre humaine n’est pas exempt d’imperfections. Mais il a trouvé que les députés de l’opposition exagèrent. « Il est essentiel que les critiques soient fondées, pertinentes et qu'elles contribuent réellement à l'amélioration du document. En l’espèce, je n’ai pas l’impression que les critiques formulées soient sincères ou objectives », a-t-il fait remarquer.
Vitali Boton s’interroge sur l’intérêt des accusations de l’opposition. « Pourquoi les critiques ne précisent-elles pas ce qui manque au rapport ? Pourquoi ne signalent-elles pas de manière claire les aspects qui seraient biaisés ? », reproche-t-il aux élus de l'opposition. Concernant le nombre peu important de plénière, le porte-parole a estimé que c’est la qualité du travail qui devrait primer. « Il est faux de raisonner seulement en termes de quantité. La qualité prime. Ce rapport retrace l'ensemble des activités de l'Assemblée nationale, et non celles du seul président », a-t-il indiqué.
Pour le porte-parole, il n’est pas intéressant de politiser le fonctionnement de l’institution. Il a indiqué que le président Louis Vlavonou a instauré « une gestion où les plénières sont convoquées uniquement lorsque les dossiers sont prêts et les rapports disponibles, pour garantir un travail efficace ». « La convocation des plénières est systématiquement fondée sur des dossiers concrets, un mode de travail qui garantit des résultats tangibles », a affirmé le Vitali Boton.
Concernant les récriminations des députés de l'opposition sur les missions parlementaires, le porte-parole a expliqué qu’elles ne devraient pas exister. Selon lui, le président du parlement mandate les députés affiliés à chaque instance notamment la CEDEAO, l’UPA, l’APF et autres. « Pour d'autres missions, les présidents des groupes parlementaires sont invités à désigner leurs membres », a-t-il signifié. Un député insatisfait de sa participation à une mission, souligne le porte-parole, devrait en parler avec le président de son groupe parlementaire, pas avec le président de l'Assemblée.
Il a ajouté que le président de l'Assemblée nationale ne peut donc pas intervenir dans les choix faits par les groupes parlementaires pour les missions. « Quand on analyse la répartition des missions, il est inutile de comparer le nombre de missions entre groupes sans tenir compte de leur nature et du mode de désignation », a insisté Vitali Boton.
Le porte-parole a confié que le président Vlavonou s’est engagé à moderniser l'Assemblée nationale et à en faire un Parlement de développement.
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