Où en est l’opposition dans les démarches pour l’audition de la liste électorale au Bénin avant les élections générales de 2026 ? La question a été abordée, dimanche 10 novembre 2024 au cours de l’émission "L’entretien grand format" de Bip Fm par le députéDjima Ogbon, membre du parti "Les Démocrates".
Le parti a obtenu, il y a environ un an, l’accord du chef de l’Etat pour auditer la liste électorale. Le président Patrice Talon, au terme d'une rencontre avec les responsables du parti "Les Démocrates" a, à leur demande, donné son quitus pour l’audit du fichier électoral. Le chef de l'Etat, à l'occasion, a laissé la main aux responsables du principal parti d'opposition pour le choix du cabinet d'audit. Un an environ après cet accord de principe, silence radio du côté de l'opposition.
Lors de sa sortie médiatique dimanche 10 novembre, le député Djima Ogbon a assuré que l’opposition n’est pas dans l’inaction concernant ce dossier. Il a fait remarquer que le parti "Les Démocrates" n’est pas la seule formation politique de l’opposition. De ce fait, a-t-il révélé, le parti, après les premières réflexions, a décidé d'élargir le champ aux autres formations politiques de l'opposition.
A en croire l'élu de la 10e circonscription électorale, plusieurs partis de l'opposition ont été associés au travail de réflexions. Entre autres formations politiques, la Nouvelle force nationale (NFN) et la Grande Solidarité Républicaine (GSR). Et le travail de réflexions, aux dires de l'opposant, est terminé. « Je crois qu’on doit être en phase finale », a-t-il déclaré.
Le député, avec des doutes, confie que le document, fruit des réflexions des partis de l’opposition, devrait être déjà déposé auprès du président de la République. Djima Ogbon confie n'avoir pas lu le document sensé être déposé au chef de l'Etat mais le travail accompli, apprend-il, comprend l'identification du cabinet capable de réaliser l'audit de la liste électorale. L'opposition a également fait des propositions concernant les personnes qui devraient assister à ce travail, soulignant l'importance de leur implication dans le processus.
Djima Ogbon a précisé que la suite du processus dépend maintenant du chef de l'État. Il s'attend à ce que le président Talon convoque les partis ayant contribué au travail préparatoire pour discuter des prochaines étapes. « Normalement, la balle n'est plus dans le camp de l'opposition », a-t-il affirmé.
Concernant le coût de l'audit, le député a indiqué que ce n'était pas du ressort de l'opposition de le déterminer. Il suppose que le président de la République, après avoir rencontré les partis d'opposition, va discuter des aspects pratiques et financiers avec le cabinet sélectionné.
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