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Burkina Faso : l’expulsion de l'attaché militaire de l'ambassade de France ordonnée

Burkina Faso : l’expulsion de l'attaché militaire de l'ambassade de France ordonnée


Les autorités burkinabè ont, dans un courriel du jeudi 14 septembre 2023, ordonné l'expulsion de l'attaché militaire de l'ambassade de France. Elles accusent le militaire français d'« activités subversives ».

Les autorités burkinabè ont, dans un courriel du jeudi 14 septembre 2023, ordonné l'expulsion de l'attaché militaire de l'ambassade de France. Elles accusent le militaire français d'« activités subversives ».

Nouvel épisode dans les relations tendues entre Paris et Ouagadougou. Les autorités de transition burkinabè ont annoncé l'expulsion du colonel Emmanuel Pasquier, l'attaché de défense de l'ambassade de France. Selon RFI, c’est à travers un courrier officiel en date du jeudi 14 septembre 2023.

 

« Le gouvernement du Burkina Faso a décidé […] de retirer l’agrément de M. Emmanuel Pasquier, attaché de défense près l’ambassade de France au Burkina Faso pour activités subversives », a écrit le ministère burkinabé des Affaires étrangères dans un courrier adressé jeudi à Paris. Dans sa lettre, le gouvernement de transition donne un délai de deux semaines à Emmanuel Pasquier et son équipe « pour quitter le territoire du Burkina Faso ».

 

L’attaché de défense de l’ambassade de France à Ouagadougou est accusé d'« activités subversives ». Les militaires annoncent aussi la fermeture de la mission militaire burkinabè à Paris à compter du 14 septembre. Une porte-parole du ministère français des Affaires étrangères rapportée par RFI a qualifié l'accusation d'activités subversives de « fantaisiste ».

 

Le colonel Emmanuel Pasquier était déjà en fin de séjour au Burkina Faso. « La France aurait même déjà proposé son remplaçant, sans recevoir de réponse de la partie burkinabè », souligne une source française.

 

L’expulsion de l’attaché de défense de l’ambassade de France au Burkina Faso est le énième signe de la relation tendue entre Paris et Ouagadougou. En mars, la junte avait déjà dénoncé les accords militaires conclus avec la France, quelques semaines après avoir exigé le retrait de la force française Sabre de son territoire. Elle a aussi exigé le départ définitif de tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires burkinabè.

 

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