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CRIET : une soeur en Christ réclame 20 millions F CFA à une fidèle accusée d'escroquerie par fausse promesse de guérison

CRIET : une soeur en Christ réclame 20 millions F CFA à une fidèle accusée d'escroquerie par fausse promesse de guérison

Une femme jugée à la CRIET après avoir escroqué une de ses collègues fidèle de l’église à hauteur de 20 millions de FCFA. La mise en cause se faisait l’argent aux noms des prières spéciales pour guérison sur le contact d’un présumé prêtre.

Une femme jugée à la CRIET après avoir escroqué une de ses collègues fidèle de l’église à hauteur de 20 millions de FCFA. La mise en cause se faisait l’argent aux noms des prières spéciales pour guérison sur le contact d’un présumé prêtre.

Une quinquagénaire a maille à partir avec la justice dans une affaire d’escroquerie sur fond d'exorcisme. Une fidèle d'une congrégation est accusée d’avoir extorqué vingt (20) millions de FCFA à une autre fidèle en quête de guérison et de satisfaction spirituelle. La mise en cause après avoir fait la connaissance de sa sœur en Christ a entrepris des manœuvres louches pour lui soutirer de l’argent. La CRIET a évoqué le dossier de la prévenue à l’audience correctionnelle du lundi 27 octobre 2025.

 

Selon les faits exposés devant la Cour, la prévenue a commencé par faire des révélations spirituelles à son amie à qui elle aurait déclaré que ses jours sont comptés sur terre. Espérant trouver satisfaction à ses problèmes auprès de la prévenue, la victime a commencé à répondre à toutes les prescriptions de la prévenue. Elle prenait de l’argent chez la victime pour organiser des prières spéciales, des demandes de messe.

 

Dans sa déposition à la barre, la victime a confié que la prévenue lui aurait fait une révélation sur sa fille qui risque un accident mortel. Pour maquiller sa supercherie, la prévenue se faisait déposer les fonds soutirés chez la victime sur un numéro présumé appartenant à un prêtre. C’est ce prêtre qui, selon la victime, dirigeait les prières et dit les messes.

 

Elle a déclaré avoir tout donné en l’espace d’un an sans jamais avoir eu de satisfaction. La victime a confié avoir donné une valise, des matelas, des téléphones portables (02 iphones), des pagnes et même un amplificateur de haut-parleur pour l’évangélisation. Elle dit ne jamais rencontrer l’homme d’église Y. F. H. K à qui elle envoie régulièrement de l’argent.

 

La prévenue se défend

 

Convoquée à la barre, la prévenue a reconnu partiellement les faits. Elle a reconnu avoir reçu de l’argent et certains dons en natures indiqués par la victime. Mais elle a déclaré que la majeure partie des fonds sont envoyés sur le numéro du prêtre. Au juge de lui demander si le prêtre existe réellement, la prévenue a répondu par oui.

 

La quinquagénaire a analysé les accusations de sa sœur en Christ comme de la calomnie. Les deux se seraient rencontrées dans un cimétière. Elle a fait savoir que si elle avait écouté son mari, tous ces problèmes n’allaient pas se dresser sur son chemin. En face des juges, la prévenue a confié que son mari lui aurait déconseillé d’être amie de la victime. Selon elle, son mari avait évoqué des comportements de la victime qui l’ont séparé de son ex-époux.

 

Après une série d’interrogations, le ministère public a demandé à la prévenue ce qu’elle est allée chercher à Lomé au Togo quand sa supercherie a été mise à nue. Elle a répondu qu’elle s’était rendue à Lomé pour acheter des bidons. Le substitut du procureur spécial lui a opposé qu’elle était en fuite.

 

À la suite des débats, la Cour a renvoyé le dossier au 19 janvier 2026. Le juge a demandé à la prévenue de profiter de ce délai pour désintéresser la victime.  

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