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Lutte contre la désinformation : la CEDEAO forme les journalistes béninois à l’intégrité de l’information

Lutte contre la désinformation : la CEDEAO forme les journalistes béninois à l’intégrité de l’information

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a organisé, les 13 et 14 octobre 2025 à Cotonou, un atelier sur l’intégrité de l’information face à la désinformation à l’intention d’une soixantaine de journalistes issues des différents types de médias.

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a organisé, les 13 et 14 octobre 2025 à Cotonou, un atelier sur l’intégrité de l’information face à la désinformation à l’intention d’une soixantaine de journalistes issues des différents types de médias.

Des journalistes béninois béninois en formation sur ’intégrité de l’information, lundi 13 octobre 2025 à Cotonou

Des journalistes béninois béninois en formation sur ’intégrité de l’information, lundi 13 octobre 2025 à Cotonou

Une soixantaine de journalistes, issus de tous les types de médias formés sur l’intégrité de l’information face à la désinformation. Initié par la CEDEAO, avec l’appui de la GIZ (Programme de développement organisationnel) et la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA), cette formation s’est déroulée les lundi 13 et mardi 14 octobre 2025 à Cotonou.

 

Durant deux jours, les participants ont été formés à la vérification des faits, à la détection des fake news, au rôle des réseaux sociaux dans la diffusion de l’intox, ainsi qu’à l’usage de l’intelligence artificielle pour analyser les discours.

 

À l’ouverture, Zakiath Latoundji, présidente de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB), a rappelé l’importance de ces outils pour garantir une information de qualité : « Un journaliste bien formé, bien informé et éthiquement engagé est un pilier de la stabilité ».

 

Photo de famille de jourbalistes béninois, formateurs et responsables de la CEDEAO, lundi 13 octobre 2025 à Cotonou, après la cérémonie d'ouverture de l'atelier de formation

Pour la CEDEAO, cette initiative s’inscrit dans une démarche stratégique. « La prolifération des fausses nouvelles fragilise la cohésion sociale, la confiance citoyenne et même la stabilité de nos États », a souligné Maurille Gbaguidi, représentant du Bureau national de la CEDEAO. L’objectif s’aligne avec la Vision 2050 de l’institution, qui vise à bâtir une communauté résiliente, pacifique et bien informée.

 

A la clôture de ces deux jours de travail, Marie-Louise Félicité Bidias, représentant des participants a salué la démarche de la CEDEAO. Elle a pris l’engagement au nom de tous que caque journaliste va mettre en pratique les acquis au sein de sa rédaction.

 

Amadou Diongue, représentant résident de la CEDEAO au Bénin, a salué l’engagement des journalistes. Il a souligné la pertinence d'une telle formation. « Il y a un lien clair entre le désordre de l’information et la montée des tensions en Afrique de l’Ouest ». Amadou Diongue s’est réjoui de l’engagement pris et estime « qu’il a un tournant qui a été franchi à la CEEDEAO ».

 

Il a relevé que la CEDEAO considère les crises comme des opportunités. Cela a permis à « tous de comprendre qu’il faut aller dans la mise en œuvre de cette CEDEAO des peuples » et les journalistes ont un « rôle fondamental à jouer ». Parce qu’il les journalistes doivent parler de beaucoup de chose et il leur revient d’aller chercher la complexité pour l’expliquer à ceux qui n’ont pas les moyens de comprendre.

 

« Aujourd’hui, vous devez rétablir la vérité. C’est le but de cette formation », a-t-il insisté. Il a relevé que le plus important, ce n’est pas de rattraper l’information fausse. Selon lui la CEDEAO se doit de fournir les informations et c’est la nouvelle démarche de l’institution. 

 

Cette session s’inscrit dans une série de formations déployées dans tous les États membres à l’occasion des 50 ans de la CEDEAO.

 

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