Samy Boucalt, plus communément désigné sur les réseaux sociaux comme le « chef d’État-major des Mapanes », a été interpellé dimanche 21 septembre par les forces de l’ordre au Gabon. C’est la nouvelle parue dans les médias en ligne gabonais. 

« "Le chasseur" des Béninois reconnu sous le nom "chef d’État-major des Mapanes" a été arrêté », rapporte, Le Gabonais, un média en ligne dans un article paru sur son site ce mardi 23 septembre. 

Avec des individus à sa solde qui lui obéissent, il fermait les commerces détenus par les Béninois ou les menaçait de mort à visage découvert. Ses scènes filmées et abondamment relayées sur les réseaux sociaux faisaient craindre des lendemains dangereux pour les Béninois du Gabon. 

Vêtu de treillis et de tenues para-militaires, Samy Boucalt est présenté comme un individu au passé judiciaire relativement lourd. On l’accuse d’avoir été condamné à treize ans de prison pour des faits divers dont des enlèvements, infractions graves, avant de bénéficier d’une libération controversée. Il est décrit comme un ancien lieutenant de Gaël Koumba Ayoune, considéré comme le véritable "Général des Mapanes".

Cette arrestation intervient dans un contexte de tensions exacerbées par des actes d’intimidation à caractère xénophobe visant des commerçants béninois vivant au Gabon. Tout a commencé avec les incidents à Lambaréné (août 2025), liés à l’attribution de places de marché à des étrangers.

Selon Gabon media time, Samy Boucalt est accusé de troubles à l’ordre public et l’incitation à la haine, en particulier contre les Béninois résidant au Gabon.

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