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CRIET : un jeune homme jugé pour terrorisme après la découverte d’une vidéo accablante dans son téléphone

CRIET : un jeune homme jugé pour terrorisme après la découverte d’une vidéo accablante dans son téléphone

Au Bénin, s'est ouvert devant la CRIET le procès d'un jeune homme poursuivi pour des faits d'appartenance à un groupe terroriste. Le jeune homme a été interpellé suite à la découverte d'une vidéo dans laquelle il serait vu en train de manipuler une arme de guerre et d'autres vidéos montrant des scènes de violence. Le mis en cause rejette les faits.

Au Bénin, s'est ouvert devant la CRIET le procès d'un jeune homme poursuivi pour des faits d'appartenance à un groupe terroriste. Le jeune homme a été interpellé suite à la découverte d'une vidéo dans laquelle il serait vu en train de manipuler une arme de guerre et d'autres vidéos montrant des scènes de violence. Le mis en cause rejette les faits.

Un présumé terroriste devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme au Bénin. Poursuivi par le parquet spécial pour les faits d’ «appartenance à une organisation terroriste », le jeune homme a comparu devant le juge correctionnel, jeudi 13 mars 2025. 

 

Selon l’accusation, le prévenu a été interpellé lors d’un contrôle des Forces de défense et de sécurité (FDS) dans le nord du Bénin. La fouille de son téléphone a permis, selon la Cour, de retrouver une vidéo dans laquelle le prévenu manipule une arme de guerre. Plusieurs autres vidéos dont certaines montrant des scènes de barbaries auraient été retrouvées sur le téléphone après extraction. 

 

 

Convoqué à la barre, jeudi 13 mars, le prévenu a plaidé non coupable. Il a rejeté l’accusation portée à sa charge. Le prévenu a fait comprendre qu’il n’est pas la personne identifiée dans la vidéo. Concernant les autres vidéos à caractère "violent" retrouvées dans son téléphone, il a justifié que c’est un vendeur de carte mémoire qui lui a fait la copie. Le mis en cause a indiqué avoir acheté une carte sur laquelle il a demandé qu'on lui copie des films. Selon lui, ces films lui permettent juste de se divertir.

 

Des contradictions soulevées par le ministère public

 

Les explications du jeune homme sont loin de convaincre le ministère public. Selon le représentant du ministère public, le prévenu a changé sa version devant la Cour. Le magistrat a indiqué qu’il avait reconnu les faits à l’enquête préliminaire et avait même justifié l’origine de l’arme. Il avait indiqué, assure le ministère public, que l’armée lui a été confiée par un certain chasseur appelé Issiaka.

 

D’après les éléments d’enquête en sa possession, le substitut du procureur spécial a fait savoir que les témoignages ne sont pas favorables à l’égard du prévenu. Selon le magistrat, le jeune serait considéré comme un "admirateur" de la barbarie.

 

Face aux éléments contradictoires relevés par le ministère public, la Cour a ordonné que le téléphone du prévenu soit ramené lors de la prochaine audience qui aura lieu le 24 avril 2025. Les juges ont souhaité voir la vidéo eux-mêmes.    

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