Au Bénin, la 9è législature entre dans sa ligne droite. Vendredi 31 octobre 2025, le président Louis Gbèhounou Vlavonou a lancé les activités de la deuxième session ordinaire de l’année 2025. Considérée comme la session budgétaire, elle se veut être la toute dernière de la 9è mandature de l’Assemblée nationale.
Dans son discours d’ouverture de la session, le président Louis Vlavonou a indiqué qu’il s’agit de la dernière session d’une « législature de transition en raison de sa courte durée ». Le patron de l’hémicycle du Bénin a évoqué les enjeux de cette session. Il a fait savoir que la session sera prioritairement consacrée à l’examen et au vote du projet de loi des finances au titre de la gestion 2026 transmis par le gouvernement dans le délai prescrit.
Plusieurs autres dossiers inscrits à l’ordre du jour de la session seront examinés. Ces dossiers permettront, selon le président Louis Vlavonou, « de poursuivre et de parfaire l’exaltante œuvre de réformes politiques et de modernisation de fonctionnement des différentes institutions ». A ce sujet, une proposition de loi portant révision de la constitution a été introduite au parlement par les deux présidents des groupes parlementaires de la mouvance. Cette proposition fera probablement l'objet d’examen au cours de cette session.
Le président de l’Assemblée nationale n’a pas occulté le processus électoral en cours et les difficultés de certains partis à s’engager. « A l’ordre du jour de la présence session dite budgétaire, qui s’ouvre dans un contexte de fébrilité au sein de tous les états-majors des partis politiques activement engagés dans les préparatifs des échéances capitales de l’année 2026, je n’ignore pas les préoccupations suscitées par les récents développements liés à la participation de certaines formations politiques au scrutin présidentiel à venir », a-t-il soulevé.
Louis Vlavonou ne veut ni pleurer ni se réjouir du sort des uns ou des autres. Selon lui, le contexte exige plutôt de chacun un sursaut de responsabilité. Il a invité les députés à garder la tête froide, la parole juste et le cœur ouvert tout au long du processus. Le patron du parlement béninois considère cette 9è mandature qui vers la fin comme un "pont" pour une législature « plus longue et en harmonie avec la durée des mandatures des autres institutions de la République ».
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