Que pense le président Vlavonou de la désignation de Romuald Wadagni comme candidat de la mouvance présidentielle dont il fait partie ? La question lui a été posée le jeudi 4 septembre 2025 à la Commission électorale nationale autonome (CENA) lors du retrait de son formulaire de parrainage pour l’élection présidentielle de 2026.

Pour le président de l’Assemblée nationale et membre de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), la désignation de Romuald Wadagni est un choix qui traduit la maturité des réformes politiques engagées ces dernières années. « Avec la réforme du système partisan, les partis politiques sont devenus très forts, contrairement aux velléités individuelles d’antan », a-t-il rappelé. Il a aussi souligné que la désignation du candidat par la mouvance s’inscrit dans le respect de la loi et de la charte des partis.

Le président de l’Assemblée nationale n’a pas tari d’éloges à l’égard du ministre d’État. À ses yeux, Romuald Wadagni s’impose comme le meilleur profil pour porter les couleurs de la majorité à la présidentielle de 2026. « Il est vraiment le meilleur. Il n’a pas de taches, il n’a pas de saleté et on ne peut rien lui reprocher », a-t-il insisté, saluant un homme qui, selon lui, ne traîne « aucune saleté, aucune casserole » et dont les compétences sont déjà éprouvées.

Plus qu’un simple soutien, Louis Vlavonou a tenu à marquer son engagement personnel. « Aujourd’hui, ce sont les partis politiques qui proposent un candidat, lequel est tenu de s’inscrire dans le programme du parti. Nous avons, au sein de notre parti, choisi le ministre d’État, ministre des Finances en charge de la Coopération, comme notre candidat. Et je pense que c’est avec beaucoup de joie, beaucoup de fierté et avec l’engagement de l’accompagner », a-t-il déclaré, invitant le peuple béninois à se ranger derrière cette candidature.

Le pragmatisme de la CENA salué

Le président de l’Assemblée nationale a été marqué positivement lors du retrait de son formulaire à la CENA. Il n’a pas caché ses impressions à cet effet. Il a félicité le Directeur général des élections et son équipe pour leur accueil chaleureux.

« Je tiens à remercier les responsables de la CENA de m’avoir reçu un jour de fête : la fête de Maouloud, un jour férié, chômé et payé. Ce qui montre que le sens patriotique est la chose la mieux partagée », a-t-il indiqué.

Une dizaine de minutes a suffi pour l’autorité parlementaire de retirer son formulaire de parrainage pour la présidentielle de 2026.

« En dix minutes, tout était terminé. Toutes les dispositions avaient été prises pour que tout se passe bien (...) Cela démontre également comment la CENA s’est préparée pour que les élections se fassent dans la transparence totale, grâce à la numérisation, et que tout se déroule très bien, dans la paix et la quiétude », a apprécié le patron de l’hémicycle.

Il a également exprimé toute sa joie et sa fierté d’avoir accompli un acte à la fois politique et patriotique. Un acte politique, en ce sens qu’il est l’une des exigences de la loi ; patriotique, parce que sans parrainage, aucun candidat ne peut être proposé au peuple, selon le président de l’Assemblée nationale.