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Pourquoi Vladimir Poutine ne sera pas arrêté en Alaska aux Etats-Unis malgré le mandat de la CPI

Pourquoi Vladimir Poutine ne sera pas arrêté en Alaska aux Etats-Unis malgré le mandat de la CPI

Sous le coup d’un mandat d’arrêt international, Vladimir Poutine s’envole en Alaska dans la région d’Anchorage le vendredi 15 août 2025. Pourtant, le président russe ne risque pas d’être arrêté à l’occasion de ce déplacement où il rencontre, Donald Trump, le président des États-Unis.

Sous le coup d’un mandat d’arrêt international, Vladimir Poutine s’envole en Alaska dans la région d’Anchorage le vendredi 15 août 2025. Pourtant, le président russe ne risque pas d’être arrêté à l’occasion de ce déplacement où il rencontre, Donald Trump, le président des États-Unis.

Ilustration, Ph : archives

Ilustration, Ph : archives

La Cour pénale internationale (CPI) souffrira de voir Vladimir Poutine se déplacer hors de son pays une fois encore, sans pouvoir lui mettre le grappin dessus. Avec son homologue américain, le dirigeant russe à rendez-vous en Alaska  dans la région d’Anchorage ce vendredi 15 août 2025. Cette rencontre historique devrait être décisive dans le processus de paix pour arrêter la guerre entre l’Ukraine et la Russie.

 

Le 17 mars 2023, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt à l’encontre de Vladimir Poutine (et de Maria Lvova-Belova), l’accusant de crime de guerre pour la déportation illégale d’enfants ukrainiens.

 

Les États-Unis ne reconnaissent pas la CPI 

 

La principale raison qui justifie l’impossibilité d’arrêter Vladimir Poutine est que les Etats-Unis ne reconnaissent pas la Cour pénale internationale. Ils n’ont ni ratifié ni adhéré au Statut de Rome, ce qui les dispense de toute obligation de coopération avec la Cour.

 

Du fait de cette non-reconnaissance, Poutine peut se rendre aux États-Unis sans craindre d’être arrêté. En outre, l’administration Trump a réduit l’influence de la CPI par des sanctions financières et des restrictions de voyage imposées à ses cadres et juges en 2025.

 

L’Alaska, un  choix symbolique et stratégique 

 

La sélection de l’Alaska, et plus précisément d’une base militaire isolée près d’Anchorage, est loin d’être fortuite. Elle combine sécurité maximale, recul diplomatique et résonance historique avec la Russie, ancienne propriétaire du territoire vendu aux États-Unis en 1867.

 

Selon The Sun, l’Alaska « est un endroit stratégique, situé à l’intersection entre l’Amérique du Nord et la Russie. » Le journal britannique apprend que « vous pouvez même voir le territoire russe depuis le sol de l'Alaska - si vous vous tenez sur l'île de Little Diomede et regardez vers Big Diomede. »

 

Un précédent déjà illustré par la Mongolie

 

En septembre 2024, Poutine s’était rendu en Mongolie, État partie à la CPI. Aucun mandat d’arrêt n’a été exécuté, malgré les obligations internationales qui en découlaient. 

 

En conséquence, la CPI a officiellement sanctionné la Mongolie, la qualifiant de non-coopérante, sans pouvoir aller plus loin.

 


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