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Libération de Madougou et Aïvo : Patrice Talon reste catégorique et laisse libre choix à son successeur

Libération de Madougou et Aïvo : Patrice Talon reste catégorique et laisse libre choix à son successeur

Le président Patrice Talon s’est prononcé sur les sollicitations pour la libération de Reckya Madougou et Joël Aïvo. Dans interview à Jeune Afrique, il refuse l'idée d'une grâce présidentielle.

Le président Patrice Talon s’est prononcé sur les sollicitations pour la libération de Reckya Madougou et Joël Aïvo. Dans interview à Jeune Afrique, il refuse l'idée d'une grâce présidentielle.

Il n’y pas une lueur d’espoir de voir Reckya Madougou et Joël Aïvo libres de leurs mouvements avant la fin du mandat de Patrice Talon. Le chef de l’État béninois a été clair sur la question. Dans son entretien accordé à Jeune Afrique, le président béninois a indiqué que les deux opposants condamnés ne pourront bénéficier de grâce de sa part.

 

« Si je le faisais, cela reviendrait à confirmer que les péchés commis sous le couvert de la politique sont plus pardonnables que les autres, et ce serait injuste », a répondu Patrice Talon sur la question. Selon lui, Reckya Madougou et Joël Aïvo ne sont pas des détenus politiques.

 

Pour le chef de l’État, les deux opposants sont « des acteurs politiques condamnés et détenus » en insistant sur la différence. « Nulle part dans le monde, faire de la politique ne fournit une quelconque immunité pour couvrir des actes délictueux », a fustigé Patrice Talon.

 

Le président Talon dit que son successeur peut le faire. « Si le prochain président estime que la politique entre parmi les critères d’attribution des grâces, libre à lui », a-t-il déclaré. Mais,  il  estime que ce n’est pas « une bonne chose ». 

 

Cette réaction de Patrice Talon fait suite aux sorties médiatiques successives de Me Adrien Houngbédji et de l’ancien président Nicéphore Soglo demandant la libération des prisonniers politiques et le retour d’exil des opposants.  

 

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