Le Burkina Faso veut renforcer sa législation pour la protection de l’environnement. Le gouvernement a décidé, mercredi 2 octobre 2024, de la transmission, à l’Assemblée législative de transition, d’un projet de loi portant interdiction des emballages et sachets en plastique.
« Ce projet de loi est une relecture de la loi n°017-2014/AN du 20 mai 2014 portant interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation et de la distribution des emballages et sachets plastiques non biodégradables au Burkina Faso », renseigne le compte rendu du conseil des ministres.
Les autorités ont décidé de travailler cette loi en raison des limites recensées après une dizaine d’années de mise en œuvre. Des limites qui ont pour conséquences, font-elles constaté, une faible application et une propagation plus accrue des déchets d’emballages plastiques dans la nature.
Trois changements majeurs sont annoncés dans le projet de loi du gouvernement. Primo, l’interdiction générale de tous les types d’emballages et de sachets en plastiques qu’ils soient biodégradables ou non. Secondo, l’interdiction de tous les emballages et sachets plastiques à usage unique ou encore jetables. Tertio, l’interdiction du brûlage des emballages et sachets plastiques compte tenu des gaz cancérigènes que cela libère dans l’atmosphère.
Le texte prévoit des dérogations à l’interdiction des emballages et sachets en plastique. Trois sont listées dans le compte rendu du conseil des ministres. La première dérogation concerne les emballages en plastique produits localement ou importés en vue du conditionnement direct des produits industriels ou manufacturés tels que les eaux préemballées.
La deuxième traite des emballages à des fins de santé publique, de recherche scientifique et expérimentale, de sécurité et de sûreté nationales. La dernière est relative aux emballages et contenants en plastique dur autres que ceux destinés à un usage unique ou jetable.
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