Des PME partenaires de la SGDS formées sur les activités de pré-collecte des déchets et de la salubrité dans la ville de Porto-Novo. La Société de gestion des déchets et de la salubrité organise une séance de formation à l‘endroit de des personnels des Petites et moyennes entreprises sélectionnées pour les activités de pré-collecte des déchets et salubrité dans la capitale. Les 18 et 19 septembre 2024, ces participants ont été familiarisés aux contenus de l’accord-cadre qui les lient avec la SGDS sur une période de trois (3) ans.
Trois différentes PME ont été sélectionnées pour l’exécution des activités de pré-collecte des déchets et ou de la salubrité. Selon Mesmer Yéou, directeur des opérations à la SGDS SA, certaines PME seront chargées du désensablement, du désherbage des voies. D’autres PME seront chargées du curage et de l’entretien des ouvrages d’assainissement et la troisième catégorie de PME va se charger de la pré-collecte des déchets solides.
Aspects techniques et financiers
« L’objectif de la séance est de présenter les manuels opérationnels, administratifs et financiers des activités, de présenter les obligations des parties prenantes au contrat. C’est-à-dire la SGDS et les PME », a-t-il indiqué. C’est également, l’occasion, souligne le directeur, d’expliquer aux PME les relations qui vont exister entre elles, la SGDS et les autorités locales parce qu’elles ont un rôle à jouer pour que les prestations puissent se dérouler dans de très bonnes conditions.
De façon détaillée, les participants ont eu droit à la présentation de tout ce qui concerne la salubrité. Et pour le directeur des opérations, qui parle de salubrité doit faire référence à deux composantes à savoir la composante désensablement-désherbage-piquetage et la composante curage et entretien des ouvrages d’assainissement. Les représentants des PME ont été imprégnés de tous les aspects techniques pouvant leur permettre de faire efficacement leur travail. De la sécurisation des chantiers, la méthode de balayage et les endroits à balayer, les participants ont été outillés sur les différentes parties de la voie ainsi que les différents types de voies. Les superviseurs ont été aussi aguerris sur le rôle qui est le leur pendant chaque activité.
La formation n’est pas uniquement centrée sur les techniques de pré-collecte des déchets de de la salubrité. Selon Mesmer Yéou, l’aspect financier importe également dans la gestion de toute entreprise. Mieux, le responsable a fait savoir que la SGDS n’est pas dans de l'à peu près. Au-delà des questions techniques et opérationnelles, nous avons allons parler de la gestion administrative et financière parce que comme la loi a été votée, il n’est plus question de payer quelqu’un en dessous du SIMG (Salaire interpersonnel minimum garanti) », a prévenu le directeur des opérations de la SGDS SA.
Le soutien de mairie à la SGDS
Représentant le maire de Porto-Novo, Charlemagne Yankoti, la directrice des affaires domaniales et environnementales a salué les efforts de la SGDS pour l’assainissement des villes notamment celles du grand Nokoué. « Depuis toujours la mairie a accompagné ces PME dans leurs activités parce que quoi qu’on dise les bénéficiaires c’est la commune », a souligné Titilayo Dotchamou. Selon elle, la mairie a l’obligation d’accompagner et de faire le suivi avec les superviseurs des PME. « Quand il y a dérapage tout de suite nous interpellons les superviseurs pour que les choses puissent être corrigées pour que la ville soit propre. Nous essayons et nous allons continuer. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous assistons à cette séance », a expliqué la directrice.
Patron de PME, Philippe Houessou se dit déjà prêt pour le travail. L’administrateur GIE de l’Union des verts d’Agblangandan a confié avoir gagné plus sur les expériences déjà acquises dans la pré-collecte des déchets et la salubrité. Il a indiqué que sa structure est un partenaire de la SGDS depuis 2019. « Au cours de la formation, nous avons reçu beaucoup de nouveautés qui vont nous réconforter dans nos activités », a-t-il assuré. L’aspect "sécurité" a notamment retenu l’attention de Falhath Otcho. « Pour faire les travaux de salubrité, il faut que les agents soient en sécurité. Qu’ils portent leur casques, leurs caches-nez parce qu’ils doivent se protéger en rendant les villes propres, a martelé la responsable de PME.
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