Le monde au bord du gouffre. La qualité de l’air est mauvaise, voire exécrable. Une publication faite jeudi 05 septembre 2024 par l’Organisation des Nations-unies (ONU), renseigne sur la gravité de la situation.
Un nouveau rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) révèle que 90% de la population mondiale respire un air pollué. Lorenzo Labrador, responsable scientifique de l’OMM, précise que ce sont les pays à revenu faible ou intermédiaire tel que le Bénin qui sont les plus touchés par la pollution atmosphérique.
La pollution de l'air provenant uniquement des gaz d'échappement et des usines fait ravage. Chaque année, elle décime prématurément environ 4,5 millions de personnes, a révélé le directeur de l’OMM. Ces chiffres dépassent les décès combinés dus au paludisme et au VIH/sida, ce qui fait de la pollution atmosphérique le plus grand risque environnemental mondial.
Il n’y a pas que la santé humaine qui est affectée par les effets des particules polluantes. L’agriculture aussi fait les frais. Le rapport souligne que la pollution réduit «la productivité des cultures de base telles que le maïs, le riz et le blé». Les feux de brousses et l’utilisation des engrais chimiques engendrent les polluants, fait savoir le responsable scientifique de l’OMM.
Face à cette urgence mondiale, l'OMM saisit l’occasion de la Journée de l’air pur pour un ciel bleu célébré le samedi 7 septembre 2024 pour lancer un appel aux gouvernements. L’institution onusienne appelle à des actions immédiates pour améliorer la qualité de l'air, en vue de protéger la santé, l’environnement et l’économie.
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