Le gouvernement évalue l’évolution des travaux à la GDIZ. Après une précédente visite effectuée il y a 6 mois, le ministre d’État chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, s’est rendu à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) jeudi 05 décembre 2024.

Objectif de la visite: évaluer l’état d’avancement des travaux au sein de la zone industrielle et identifier les difficultés en vue d’y apporter des solutions.

La visite du ministre d’État a débuté par une séance de travail avec Létondji Béhéton, directeur général de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (SIPI-Bénin SA), Gilles Chékété, Directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx) et leurs collaborateurs respectifs.

Ils ont présenté au ministre d’Etat, un état des lieux des progrès réalisés depuis sa dernière visite le 18 juin 2024. Les responsables de la zone ont fait cas des problématiques résolues et de celles encore en attente de solutions.

Au nombre des points abordés, les questions de logement, l’installation d’investisseurs agréés, le dédommagement des personnes affectées par l’installation de la zone, le renforcement des moyens de la Police Républicaine, l’adoption d’une loi sur l’industrie textile et le développement des transports publics.

À la suite de cette séance, le ministre Abdoulaye Bio Tchané a visité plusieurs pôles de la GDIZ, tels que Bénin textile (B tex), l’entrepôt de noix de Cajou. Au cours de cette visite, le ministre a touché du doigt les produits de la GDIZ. Il y a parmi ces produits, des serviettes effigiant les armoiries du bénin et des tissus estampillés GDIZ.

À l’issue de la visite, Abdoulaye Bio Tchané dit être « heureux » du niveau d’avancement des travaux de la zone. Il a assuré que « la zone a progressé, les perspectives sont très bonnes et seront encore meilleures ». Il a aussi rappelé les objectifs réalisés par le Bénin grâce à la transformation locale des matières premières à la GDIZ.

Il a fait noter qu’il est plus bénéfique de transformer les matières premières avant de les exporter que de les exporter de façon brute. « Un kilogramme de coton transformé rapporte beaucoup plus qu’un kilogramme de coton brut exporté », a-t-il illustré.

S’agissant des emplois créés grâce à l’implantation de la GDIZ, l’autorité ministérielle a aussi dressé un bilan reluisant. « En juin, nous comptions 12 000 emplois. Aujourd’hui, ce chiffre dépasse les 14 000, et il augmentera encore d’ici la fin de l’année », a déclaré le ministre d'Etat.

 Les projections d’ici 2025, poursuit-il, sont estimées à plusieurs dizaines de milliers d’emplois pour le bonheur des jeunes béninois. Bio Tchané dit être impressionné par le transfert des technologies dont bénéficient tous les jeunes Béninois employés dans la zone.