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Bénin : pourquoi une augmentation de 45,25 % du budget 2025 au ministère du commerce

Bénin : pourquoi une augmentation de 45,25 % du budget 2025 au ministère du commerce

Devant la commission budgétaire du Parlement, la ministre de l’Industrie et du Commerce, Shadiya Alimatou Assouman, a justifié, mardi 26 novembre 2024, l’augmentation du budget prévisionnel de son département ministériel.

Devant la commission budgétaire du Parlement, la ministre de l’Industrie et du Commerce, Shadiya Alimatou Assouman, a justifié, mardi 26 novembre 2024, l’augmentation du budget prévisionnel de son département ministériel.

Shadiya Alimatou Assouman, ministre de l’Industrie et du Commerce

Shadiya Alimatou Assouman, ministre de l’Industrie et du Commerce

À l’instar de ses pairs du gouvernement, la ministre Shadiya Alimatou Assouman s’est prêtée au Grand Oral de présentation du projet de budget de son département à l'Assemblée Nationale. Cet exercice s’est réalisé le mardi 26 novembre 2024 à Porto-Novo. Face aux députés de la Commission budgétaire, la ministre a défendu ses ambitions pour 2025. Lesquelles sont évaluées à 6,34 milliards de francs CFA contre 4,37 milliards en 2024.

 

Ce budget représente une augmentation significative de 45,25 % par rapport à celui de 2024, témoignant de l’ambition renforcée du gouvernement pour les secteurs de l’industrie et du commerce.

 

La ministre Shadiya Alimatou Assouman a justifié, devant la commission budgétaire, cette augmentation du budget par une volonté de concrétiser plusieurs initiatives majeures tant bien dans le secteur du commerce que de celui de l’industrie.

 

Elle a souligné que ce budget s’inscrit dans une dynamique de transformation structurelle du secteur industriel et commercial. « Ce projet de budget n’est pas seulement un plan de dépenses ». C’est une feuille de route stratégique pour bâtir une économie résiliente, compétitive et inclusive, a-t-elle déclaré. 

 

 

Dans le secteur du commerce, le ministère prévoit la modernisation des infrastructures marchandes, afin de garantir des espaces commerciaux adaptés aux besoins des populations et des opérateurs économiques.

 

Le renforcement du programme de vérification de la conformité des produits importés ou manufacturés localement, mené en collaboration avec la société COTECNA est aussi au menu des réalisations.

 

La cheffe du département ministériel du commerce apprend également que l’année 2025 sera aussi consacrée à l’adoption du Code de la consommation et à la création de l’Autorité de mise en consommation (AMC) pour protéger les consommateurs et renforcer la régulation du marché.

 

 

Autres projets majeurs en prévue : la mise en place d’un système de traçabilité des produits manufacturés, pour garantir leur qualité et leur origine et la finalisation de la Stratégie nationale de promotion des produits locaux, ainsi que des neuf stratégies filières de la Stratégie nationale d’exportation (SNE).

 

La ministre fait par ailleurs savoir que la vulgarisation de la Stratégie nationale de mise en œuvre du e-commerce fait partie des axes sur lesquels elle voudrait se pencher en 2025.

 

Quant au secteur industriel, avec ce budget, le ministère ambitionne de finaliser et d'opérationnaliser la Politique nationale de développement industriel et de renforcer l’accompagnement technique des entreprises industrielles.

 

Il prévoit aussi d'élaborer et de mettre en œuvre deux programmes d’assistance technique pour les entreprises industrielles, favorisant leur compétitivité.

 

Poursuivre les réformes du sous-secteur de la petite industrie et intensifier le suivi de l’application des réglementations, notamment dans le secteur de la boulangerie, est aussi l’une des ambitions du ministère pour l’an 2025.

 

Parmi les autres priorités exposées, la ministre a souligné l’importance de la modernisation des infrastructures industrielles et commerciales, spécifiquement les marchés modernes et les zones industrielles. Ces investissements visent à améliorer l’environnement des affaires et à attirer davantage d’investissements privés.

 

Un accent particulier sera mis sur le renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises (PME), essentielles pour créer des emplois et dynamiser l’économie locale, soutient l’autorité ministérielle.

 

Les mesures prévues permettront d’améliorer les conditions de travail des commerçants, de soutenir les femmes transformatrices et de structurer durablement les filières porteuses, a assuré la ministre.

 

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