Le projet de budget de l'Etat gestion 2024 sur la table des députés. D'un montant global de 3.551,005 milliards de FCFA, il a été présenté aux parlementaires béninois le jeudi 24 octobre 2024. Il a été dévoilé par le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou à l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’institution au titre de l’année. Cette session va se consacrer prioritairement à l’examen de la loi de finances 2025.
Selon le chef du parlement, le gouvernement a assuré avoir pris en compte « les doléances des populations recueillies à la faveur des récentes tournées de reddition de comptes et qui complètent celles des organisations de la société civile exprimées en marge du débat d’orientation budgétaire ».
L’exécutif a aussi pris en compte des recommandations de la représentation nationale issues du débat d’orientation budgétaire du 28 juin. « Une telle démarche témoigne de l’importance accordée à la transparence et à l’inclusion des acteurs non gouvernementaux dans la planification économique et financière de notre pays », a souligné le chef du parlement.
Abordant les grandes lignes de ce projet de budget soumis au parlement, le président Vlavonou a indiqué qu’il s’établit « à 3.551,005 milliards de FCFA, donc en hausse de 11 % par rapport à 2024 ». Ce projet de budget postule « une croissance de 6,8 %, en lien avec les performances attendues dans le secteur agricole et l’expansion du tissu industriel, le secteur portuaire et le tourisme ».
Le président de l’Assemblée nationale a fait remarquer que « le gouvernement a fait le choix de ne pas créer de nouveaux impôts ni d’augmenter le taux de ceux déjà existants et estime à 41,5 % la part du budget consacrée aux dépenses à sensibilité sociale, soit 1101,71 milliards de FCFA ».
Pour Louis Vlavonou, il s'agit d'un projet de « budget résilient aux chocs exogènes et qui apporte, autant que faire se peut, quelques réponses aux demandes sociales ». Ce projet de budget, renseigne-t-il, prévoit aussi « des ressources pour la préparation des élections générales programmées en 2026 ». Selon le président de l'Assemblée nationale, le gouvernement a joué sa partition. Il reste à la représentation nationale de jouer la sienne en faisant usage de son droit d’amendement.
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