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Assurance maladie du projet ARCH au Bénin : le gouvernement dévoile les montants à débourser

Assurance maladie du projet ARCH au Bénin : le gouvernement dévoile les montants à débourser

Wilfried Houngbédji, porte-parole du gouvernement, a apporté, jeudi 31 octobre 2024, des précisions sur les coûts de l’assurance maladie dont la phase de généralisation démarre bientôt.

Wilfried Houngbédji, porte-parole du gouvernement, a apporté, jeudi 31 octobre 2024, des précisions sur les coûts de l’assurance maladie dont la phase de généralisation démarre bientôt.

Wilfried Houngbédji, porte-parole du gouvernement du Bénin

Wilfried Houngbédji, porte-parole du gouvernement du Bénin

L’assurance maladie, l’un des quatre services intégrés du programme Assurance pour le renforcement du capital humain (ARCH) rentre dans sa mise en œuvre grandeur nature dans six mois environ. Le Conseil des ministres, en sa séance du mercredi 30 octobre 2024, a marqué son accord pour la signature d'un contrat avec une structure spécialisée pour la gestion opérationnelle de l'assurance maladie du projet ARCH.  La structure devra, dans un délai de 6 mois, s'installer et procéder au lancement de ses activités, a précisé le conseil des ministres.

 

Lors de sa rencontre hebdomadaire avec les médias, jeudi 31 octobre 2024, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji a donné de plus amples explications sur l’assurance maladie, notamment les montants que doivent débourser les souscripteurs.

 

Le secrétaire général adjoint du gouvernement a rappelé que pendant la phase pilote qui a démarré depuis quelques années, la souscription pour le panier de base était de 9 000 f pour les enfants et 16 000 f pour les adultes. Il fait remarquer que cela fait moins de 1 000 f par mois pour les enfants et moins de 1 500f par mois pour les adultes.

 

Pour la phase généralisée de mise en œuvre qui débute bientôt, Wilfred Léandre Houngbédji apprend que le gouvernement a décidé de maintenir les tarifs implémentés au cours de la phase pilote.  Du moins, durant un an d’abord.  « Au bout d’un an d’exercice, il va y avoir une étude actuarielle pour faire le point et voir si ainsi cela reste soutenable ou s’il faut faire des ajustements », a précisé Wilfried Léandre Houngbédji.

 

Le volet assurance maladie du projet ARCH couvre l’ensemble des affections courantes pour lesquelles les populations vont dans les centres de santé. La liste, rappelle le porte-parole du gouvernement, a été achalandée par la prise en charge des traumatismes crâniens et les infections.

 

Le secrétaire général adjoint du gouvernement a indiqué qu’il n’est pas fait obligation à ceux qui ont déjà des assurances privées de souscrire celle du projet ARCH.

 

L’objectif que sous-tend le gouvernement , « c’est que tous les Béninois et tous ceux qui résident au Bénin puisse avoir une assurance maladie pour qu’en cas de besoin, il n’est pas à réfléchir avant de se porter à l’hôpital », a fait savoir Wilfried Houngbédji. Car, justifie-t-il, il y a des Béninois « qui en raison de leur condition de vie hésitent ou renoncent pour 1000f ou 2000f à aller à l’hôpital ». Ces personnes, poursuit le porte-parole du gouvernement, se contente de «soins approximatifs» qui leur causent parfois des conséquences irréversibles.

 

« Nous voulons que la confiance en la médecine revienne. Et que même dans nos campagnes, les Béninois, lorsqu’ils ont un problème de santé, leur réflexe soit de se rendre dans un centre de santé », a renchéri le secrétaire général adjoint du gouvernement.

 

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