Trouver une solution à la question de la solitude en tant que menace urgente pour la santé des jeunes et favoriser leur développement. Tel est l’objectif visé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la création d’une nouvelle commission sur le lien social.
Selon son communiqué de presse en date du 15 novembre 2023, cette nouvelle commission va contribuer à faire du lien social une priorité en santé mondiale des jeunes surtout et à partager les interventions les plus prometteuses.
D’une durée de trois ans, elle étudiera le rôle central du lien social dans l’amélioration de la santé des personnes et des jeunes en occurrence et présentera des solutions permettant d’établir des liens sociaux à grande échelle.
La Commission, précise l’Oms, examinera la façon dont les liens améliorent le bien-être de nos communautés et de nos sociétés et contribuent à favoriser le progrès économique, le développement social et l’innovation.
Elle définira un programme mondial sur le lien social ; en sensibilisant davantage à cette question et en établissant des collaborations qui conduiront à des solutions fondées sur des bases factuelles pour les pays, les communautés et les individus.
Impact sur la santé
L’isolement social est une insuffisance de relations sociales et la solitude. Il peut être décrit comme la douleur sociale liée au fait de ne pas se sentir en lien avec autrui. Cette insuffisance est très répandue.
Le manque de liens sociaux entraîne aussi un risque de décès précoce équivalent, voire supérieur, à d’autres facteurs de risque mieux connus, tels que le tabagisme, l’abus d’alcool, l’inactivité physique, l’obésité et la pollution de l’air.
Selon la note, la rupture des liens sociaux peut également entraîner de mauvais résultats en matière d’éducation. Les jeunes lycéens qui souffrent de solitude sont plus susceptibles par la suite d’abandonner leurs études universitaires.
Les personnes qui n’ont pas suffisamment de liens sociaux étroits, sont davantage exposées au risque d’accident vasculaire cérébral, d’anxiété, de démence, de dépression, de suicide, et bien d’autres maladies, a expliqué l'OMS dans sa note.
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